Le directeur de la culture de la wilaya de Tizi-Ouzou, M. Ould Ali L’hadi,a procédé dimanche dernier, à l’ouverture de l’année 2012 – 2013 pour les étudiants de l’école régionale des beaux arts d’Azazga.
Tout était réuni pour réussir une belle rentrée. Ou presque. Car le bloc qui devait servir pour abriter les stagiaires internes n’est malheureusement toujours pas receptionné. Un projet tant attendu pour cet établissement qui couvre toutes les wilayas du centre. Chose qui ne sera malheureusement pas possible pour cette année encore, au grand dam de la majorité des 73 élèves inscrits cette année au niveau de cette école. Les étudiants semblaient, en effet, avoir nourri un grand espoir de voir prendre fin le calvaire la navette quotidienne entre cette école sise sur les hauteurs de la ville d’Azazga, un lieu connu sous le nom des « Chalets » et qui abritait autrefois l’École des sœurs blanches, et leurs localités d’origine. D’autant plus que la majorité d’entre les étudiants viennent de localités éloignées. Valises en mains, pour la plupart de ceux qui se sont présentés hier pour la rentrée officielle, ils sont obligés de repartir chez eux à la fin de la journée, faute de résidanat. En effet, les travaux de réalisation de l’internat, à même de répondre à le demande des élèves, n’avancent pas, où du moins pas comme il le faut. Le chantier ayant démarré il ya un peu plus de deux mois, et qui comporte la réalisation de deux blocs d’internat (l’un pour les filles d’un côté et l’autre pour les garçons), ne compte actuellement qu’une seule « carcasse » pour laquelle de nombreux travaux reste à faire. Le projet de réalisation de cette structure en préfabriqué dont la capacité d’accueil est de 200 lits, devait être réceptionné avant la fin de l’année en cours. Mais des difficultés ont fait que le chantier a d’abord été interrompu pour une question de mur de soutènement, pour lequel les services du contrôle technique des constructions (CTC) ont tardé à dégager un permis de construction. Un problème qui a paralysé les travaux pendant une vingtaine de jours. Le chantier qui a repris semble buter actuellement sur une histoire de carrelage, apprend-on. Malgré cela, M. Ould Ali, même en affichant un certain mécontentement quand au taux d’avancement des travaux au niveau du chantier, demeurera néanmoins confiant et optimiste. « Nous allons recevoir au moins un des deux blocs, d’ici le mois de janvier. Nous espérons pouvoir y accueillir certains élèves, notamment ceux qui habitent trop loin » expliquera M. Ould Ali, lors de l’inspection du chantier à laquelle il a procédé hier. Ceci, tout en ne manquant pas de donner instruction « afin de booster les travaux », dira-t-il ajoutant qu’il faudra « en parallèle, entamer dés maintenant, les démarches pour l’équipement, afin de gagner du temps ». Pour le moment, et en attendant cette mise en service, les élèves doivent se contenter du transport que la direction de l’école régionale des beaux arts met à leur disposition. Mais aussi, pour ceux qui habitent trop loin, se rabattre sur une autre alternative, celle de loger au niveau des cités universitaires. «On leur délivrera des autorisations afin de pouvoir résider au niveau des cités universitaires», expliquera le premier responsable de la culture au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou M. Ould Ali L’hadi. Pris en charge par l’EPE/PHD, le projet a nécessité pour rappel, une enveloppe de 74 millions de dinars pour une durée de réalisation de 5 mois.
Ch.T.