Ahmed Slimani, qui est aussi membre du conseil national est le fédéral du parti dans la wilaya.
opérateur économique activant dans le secteur de l’agriculture, ce jeune ingénieur d’état, président du Conseil d’Administration de la CRMA-Bouira
La Dépêche de Kabylie : Comment appréciez-vous la campagne électorale du MPA, jusque-là ?
M. Ahmed Slimani : En fait, nous avons opté pour une campagne de proximité. Sur les 17 assemblée communales où nous comptons des listes, nous sommes, jusqu’à aujourd’hui (avant-hier, NDLR), allé au contact direct des citoyens de 7 communes. Nous allons, avant la fin de cette campagne, toucher les autres communes qui restent. Quant à mon appréciation, je pense que là où nous sommes allés, les citoyens semblaient nous accorder beaucoup d’intérêt en vue de ces prochaines consultations. Nous promettons de ne pas les décevoir au lendemain du 29 novembre.
On s’accorde à dire que l’élu local n’a pas vraiment de prérogatives. Pourquoi vous y allez ?
Nous y allons, parce que nous ne sommes pas des partisans du moindre effort. La démocratie de proximité est notre crédo. Autrement dit, les assemblées de wilaya et des communes sont les espaces les plus appropriés pour être à l’écoute des citoyens et répondre à leurs aspirations. Cela étant dit, il est évident que la loi doit changer et des prérogatives encore plus larges doivent être accordées aux élus. Chose pour laquelle nous militons au sein de notre parti et aussi par l’entremise de nos élus au parlement. En attendant, nous n’allons pas rester les bras croisés. Nous suivrons de très près les projets participant au développement local et nous n’allons ménager aucun effort pour en inscrire d’autres et, surtout, pour attirer les investisseurs économiques dans notre wilaya.
Quelles seraient les premiers correctifs que vous apporteriez si vous obtenez la majorité ?
Je constate, et je ne suis pas le seul à avoir fait ce constat, qu’à Bouira, des régions sont plus développés que d’autres. La répartition ne me semble pas équitable…
Mais si vous faites allusion à la région Est, il y a le problème du foncier qui se pose avec acuité…
Oui, la problématique que pose le foncier dans cette région est claire. Cependant, c’est à l’état d’y remédier en trouvant des solutions appropriés. Déjà il doit faire valoir la loi qui lui permet l’expropriation, avec bien entendu une indemnisation adéquate.
Un message aux électeurs ?
Nous invitons les électeurs à aller voter en masse le 29 novembre. Ce n’est que comme cela que le Printemps Algérien prendra racine. Et bien entendu, nous serons les plus heureux si les électeurs de Bouira nous font confiance en choisissant de voter 52. Nous les assurons que nous serons à la hauteur de leur confiance.
Propos recueillis par S.O.A