Après une stagnation, la vente du poulet a repris

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Loin de l’organisation du monde des affaires et du commerce des pays les plus avancés de la planète et des enjeux du phénomène de mondialisaton que beaucoup tentent tant bien que mal de contourner en limitant les dégâts et les cassures qui touchent de plein fouet les sociétés occidentales, chez nous, la faillite et les dépôts de bilan qui touchent certains secteurs d’activités commerciales sont principalement causés par l’anarchie qui régit depuis longtemps notre économie dont un grand pourcentage se trouve nourri par le commerce informel. La crise du poulet, qui a touché de nombreux éleveurs de le volaille durant ces quelques derniers jours, a causé de grosses pertes aux uns et aux autres. En effet, même si durant cette période de l’année, d’habitude une forte consommation de la viande blanche est enregistrée contrairement aux années précédentes, cette année, au bout de quelques jours après le début du ramadhan, soudainement les ventes ont stagné et les prix du poulet ont tout à coup chuté, chose qui a contraint beaucoup d’éleveurs à se retirer du marché et dès lors, des milliers de poulets ont été expédiés dans les hangars en attente d’une reprise de la vente. Imaginons les dépenses supplémentaires que chaque éleveur doit assurer, car non seulement les séries de volaille n’ont pas été écoulées mais pire encore, des sommes colossales devront être déboursées afin d’assurer la continuité de l’élevage. Toutefois, les avis des uns et des autres quant aux principales causes de cette crise diffèrent car, si pour certains l’offre sans cesse grandissante et également anarchique la prolifération des éleveurs ont précipité, cette chute spectaculaire des prix et la baisse des ventes, en revanche, pour d’autres, la menace de l’imminence de la grippe aviaire, qui, rappelons-le, même si pour le moment on est loin d’une pandémie, a suscité beaucoup de débats et surtout des inquiétudes parmi les consommateurs, ce qui a influencé négativement les habitudes de consommation. Par ailleurs, la crise s’est quelque peu dessipée à l’approche de l’Aïd El Fitr, puisque les ventes ont repris progressivement, chose qui a permis à de nombreux éleveurs ayant regagné le marché des ventes considérables mais pour la plupart loin de ce qu’ils espéraient

Djamel M.

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