Mesrane défie ses adversaires et les invite à un débat public

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Dans un appel rendu public et affiché avant-hier, aux quatre coins de la ville de M’Chedallah, le tête de liste MPA pour l’APC, M. Abderahmane Mesrane, invite les candidats des autres listes, au nombre de quatre, à un débat public pour « débattre des problèmes et des contraintes de la commune ». Ce qui permettra aux citoyens, souligne-t-il, de choisir parmi les solutions que proposerait chacun des candidats à travers leurs programmes respectifs. Une initiative qui, faut-il le reconnaître, dénote d’une parfaite assurance en soi, d’un côté et de l’autre, une façon de briser l’indifférence qu’affiche le gros de la population à l’égard de la campagne électorale et des meetings qui se suivent, sans parvenir à drainer les grandes foules de jadis. Rappelons que M. Mesrane, tête de liste MPA à M’Chedallah, âgé de 50 ans, est ingénieur d’état en électronique de formation. Il exerce, à l’heure actuelle, en qualité de professeur en génie électrique au technicum Aliane Hmimi, à Chorfa, où il jouit du respect et d’une bonne réputation auprès de ses collègues et élèves. Il a élaboré un riche programme électoral composé de 21 points à traiter. Dans son programme présenté sur des dépliants, dans les trois langues, Arabe, Français et Tamazight, le candidat propose des solutions améliorer les conditions de vie des citoyens. Il traite, également, des différents secteurs socioéconomiques.  Si l’initiative de ce candidat viendrait à être concrétisée et que les autres candidats y adhèrent, il constituerait, sûrement, une toute première dans les annales des campagnes électorales, du moins dans la région, et un grand pas de franchi vers la transparence et la démocratie. Notons qu’une tournée à travers la ville, après affichage de l’appel en question, nous a permis de relever que les citoyens, qui s’agglutinaient devant chaque affiche placardée, ne sont pas restés indifférents. Ils sont nombreux à souhaiter voir les candidats issus de différentes formations politiques s’affronter dans un débat public, pour juger des compétences et des capacités de chacun à gérer leur commune, cela dans l’attente d’une vigoureuse prise en charge de tous les secteurs qui accusent un retard non négligeable en matière de développement.

Oulaid Soualah

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