Le président du Parti Fajr El Jadid (PFJ), M. Taher Benbaïbeche, a animé avant-hier un meeting populaire dans la salle de la maison de jeunes Kerrou Saïd de Haïzer. Le SG du PFJ a entamé son speech par un appel aux citoyens pour » faire le bilan des élus pour la mandature écoulée et tirer les conclusions qu’ils jugent justes », avant de rappeler à l’assistance le passé prestigieux de l’Algérie, le mettant en opposition avec un présent » amer et décadent » de la société algérienne. Par la suite, le SG du PFJ s’est interrogé sur les raisons de cette situation, en déclarant : » Comment peut-on descendre aussi bas? Comment l’Algérie est arrivée à un tel stade de déconfiture? Comment se fait-il que les algériens sont devenus la risée du monde, alors que nous étions un modèle pour les autres? ». À toutes ses questions, Benbaïbeche a une réponse, qui selon lui, la mauvaise gestion du pays. » Notre pays est mal géré depuis plus d’une trentaine d’année. On s’est retrouvé au fond du gouffre à cause de mauvais gestionnaires qui ont floué et trahi le peuple! », a-t-il souligné avant d’enchaîner : » Nos APC et APW sont les symboles éloquents de cette gabegie et de ce gâchis en matière de gestion des affaires des collectivités locales ». Poursuivant sur sa lancée, Benbaïbeche a profité de l’occasion pour tirer à boulets rouges sur le FLN, en disant que » ce parti prend les citoyens pour des idiots. Ils disent que le FLN (parti politique, NDLR) a libéré le pays. C’est archi-faux! Ceux qui ont libéré le pays sont morts, paix à leurs âmes », avant d’assener : » Le FLN n’a plus sa place sur la scène politique nationale, sa place est au musée! ». Surfant lui aussi sur la vague de la jeunesse, le SG du PFJ a appelé cette dernière à » prendre son destin en main et à se réveiller pour bâtir son avenir ». Évoquant son passé au sein du RND et les raisons qui l’ont poussé à créer son propre parti politique, le conférencier s’est fondu sur son ex parti, en déclarant : » j’ai quitté le RND car j’ai constaté des dérives. Ma déontologie et mes principes m’interdisent d’assister, impuissant, à une trahison du peuple, telle que cela a été au sein du RND », a-t-il lâché.
R. B.