Le FFS dégaine

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Lors d’une conférence-débat tenue lundi soir dans son siège, le FFS a allumé le feu de la campagne électorale à Kendira où l’effervescence a déjà atteint son paroxysme.C’est devant un parterre de militants et citoyens que la tête de liste à l’APC, Omar Takabait, de surcroît ex-P/APC de Kendira, a ôté le voile sur certaines affaires fracassantes ayant troublé cette petite municipalité. “Il y a deux listes FLN contre une liste FFS”, a avancé l’orateur en faisant allusion à la liste des indépendants dont il dit que le responsable de la kasma est candidat.“Ceux qui ont bradé les biens de la commune ont juré aujourd’hui de casser la liste FFS, car nous les avons rappelés à l’ordre quand nous étions à la tête de cette APC”, a rétorqué l’orateur tout en faisant une remarque que des entrepreneurs blâmés par l’APC se portent aussi candidats au sein de ces deux listes pour se venger.Ainsi, la célèbre affaire des locaux commerciaux, de la régie d’eau et des primes détournées ont été mises en exergue par l’ex-maire qui n’a pas manqué d’exhaler sa colère.“Nous avons procédé à l’installation d’un bureau du patrimoine communal, d’une régie d’eau et avons réhabilité nos employés arnaqués lors de notre passage à l’APC, choses qui ont coupé court aux dilapidateurs qui veulent aujourd’hui se transformer en voleurs légitimes”, a lancé l’ex-maire qui a provoqué un tonnerre d’applaudissements.Concernant l’affaire des locaux, que le FFS a traduite en justice depuis 1997, une histoire qui a fait couler beaucoup d’encre, le cavalier d’Aït Ahmed fait savoir à l’assistance que l’APC a pu arracher en 2002 une partie du payement du loyer et d’enchaîner que si le FFS passe durant le scrutin du 24 novembre, il a attaquera la deuxième tranche du payement puis la récupération totale des locaux “puisque leur saisie a été signée par le procureur”, se targue le candidat. De son côté, celui qui conduira la liste APW de Béjaïa pour le compte du plus vieux parti d’opposition, M. Mohamed Bettache, a émis des réserves quant au bon déroulement de ces élections, en arguant du fait que l’administration a une mainmise sur le contrôle des élections en faisant disparaître les CCICEP et CWICEP.

N. Touati

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