Hocine Kourat, un écrivain originaire du village Hedada dans la commune de Maâtkas, vient de mettre sur le marché son deuxième livre intitulé «La nouvelle démocratie».
Mr Kourat, aujourd’hui âgé de 71 ans et père de deux enfants, n’a rien perdu de son talent d’écrivain. Bien au contraire, sa riche culture et sa longue expérience acquise à l’université où il a enseigné la terminologie et au secondaire comme professeur de philosophie ont fait de lui un homme de culture qui se remet toujours en cause et qui remet aussi en cause un certain ordre établi. A titre d’exemple, M. Kourat voit en l’actuelle démocratie beaucoup d’insuffisances auxquelles il faut remédier pour la rentabiliser davantage et en faire bénéficier toute la société. Rencontré au chef-lieu de Maâtkas, l’écrivain nous donne un bref aperçu de son œuvre. « La nouvelle démocratie »ne veut aucunement dire renouveler complètement la démocratie moderne ou celle des socialistes. Ce sont là deux démocraties qui ont montré leurs limites. Elles n’ont pas réussi, car les réalités humaines ne sont pas respectées. Certains comportements sont tolérés, comme l’abus de l’alcool, des drogues et de tous les autres maux innommables, alors qu’ils sont nuisibles à l’humanité entière » dira-t-il, et d’expliquer plus loin : « La nouvelle démocratie fera fi des partis politiques car qui dit parti dit aussi division et émiettement de la société. Pour revenir à la nouvelle démocratie telle que je la conçois, il faut mettre tous les hommes et toutes les femmes sur un même pied d’égalité. C’est-à-dire assurer à tous et à toutes une bonne instruction et une bonne formation. Au niveau de chaque commune on sélectionnera l’élite pour former, ensuite, une élite de wilaya et procéder de la même manière pour aboutir à une élite nationale et c’est de là que sortira le président de la République. Ce sera donc à cette élite qu’échoira la mission de gouverner et de gérer la nation. Nous n’aurons plus affaire aux médiocres et aux cancres qui ont conduit le pays à la ruine ». A chaque fois, notre interlocuteur n’a cessé de revendiquer que le seule critère de sélection sera la compétence et rien d’autre. Rappelons que l’écrivain en est à son deuxième œuvre, en plus d’un livre co-rédigé avec un groupe d’amis sur des témoignages à propos de la glorieuse révolution de novembre. L’écrivain est, aujourd’hui, sur une autre œuvre littéraire qu’il a déjà intitulé « Les origines d’un état Algérien », l’auteur remontera jusqu’au temps de Massinissa.
Hocine T.