La majorité des 101 contractuels de l’EPH, pour la plupart des pères et mères de familles, sont au bord de ladépression, ne sachant plus comment subvenir aux besoins de leurs familles. La raison en est que leurs salaires sont bloqués depuis le mois d’août dernier.
Un blocage justifié par l’absence de postes budgétaires nécessaires que le ministère des finances aurait refusé de relancer selon les responsables de cette institution. Ces derniers se seraient retrouvés contraints de procéder à un licenciement massif de ces contractuels, exception faite pour 23 postes que leur ont accordés les services du ministère des Finances. Une opération que les contractuels essaient de contrecarrer en bloquant toute activité au sein de l’EPH par un débrayage de 02 jours auquel a adhéré le reste du personnel de l’hôpital par solidarité. Suite à quoi instruction a été donnée par la tutelle d’annuler l’opération de licenciement des contractuels tout en entamant les démarches auprès du ministère des Finances pour débloquer la situation. Ce n’est qu’après ces promesses que ces protestataires ont accepté de reprendre le travail sans que les arriérés de leurs salaires ne leur soient versés. Ils gardaient toutefois l’espoir d’être régularisés dans leurs postes respectifs vu qu’ils sont dispatchés à travers l’ensemble des services de l’EPH. Malheureusement, la situation reste inchangée et voila bientôt 05 mois qu’ils ont recours au système D et aux crédits pour nourrir leurs enfants. La légendaire lourdeur administrative aidant, cette pénible situation des contractuels de l’EPH risque de se prolonger, s’aggravant au fur et à mesure que la saison hivernale s’approche, avec des dépenses supplémentaires en chauffage, vêtements et repas chauds.
Oulaid Soualah

