Pas moins de 500.477 électeurs, que compte le corps électoral de la wilaya de Bouira ,; qui sont appelés aujourd’hui aux urnes, afin de choisir leurs élus parmi les 226 listes de postulants aux assemblées communales et 16 autres à l’assemblée de wilaya. Pour rappel, à Bouira, il est question du renouvellement de 45 APC et d’une assemblée de wilaya. L’opération de vote, va se dérouler à travers 226 centres et 908 bureaux mis en place à cet effet. Pour l’encadrement du scrutin, 7.486 agents ont été mobilisés, indiquent les services de la Drag, qui font état de 24.906 nouveaux électeurs et de 7.326 radiés des listes électorales. Ces chiffres sont arrêtés à l’issue de la révision exceptionnelle du fichier électoral. Aujourd’hui donc, ce sera l’heure de vérité pour les 34 formations politiques et les trois listes indépendantes en lice pour les locales.
A préciser que 226 listes, dont 3 indépendantes, postulent au renouvellement des assemblées communales et 16 autres listes pour l’assemblée de wilaya. Les candidats de toutes les formations ont eu trois semaines pour tenter de convaincre les électeurs de voter pour eux. Les postulants aux assemblées communales et de la wilaya ont sillonné de nombreuses localités, en multipliant les meetings électoraux et les sorties sur le terrain. Ont-ils réussi à captiver l’attention des citoyens qui, faut-il le dire, sont de plus en plus réticents à l’idée d’aller voter? A voir l’ambiance générale qui a caractérisé cette campagne électorale, l’une des plus faibles en terme de mobilisation citoyenne depuis l’ouverture démocratique, on est tenté de dire que l’affluence ne sera pas au rendez-vous. Même chez les partis politiques, on s’attend à un fort taux d’abstention. Ce qui n’est pas pour arranger les affaires des petites formations politiques, à faible ancrage dans la région, qui risquent d’être laminées, a moins que la tribu décide de se mobiliser pour tel ou tel candidat. Dans ce cas, quel que soit sa couleur politique, il peut faire le plein de voix, et risque même de créer la surprise. Ce genre de scenario s’était déjà produit par le passé à l’occasion des élections locales. On s’en souvient encore du scénario de 2007, qui avait vu des candidats se faire élire grâce à une forte mobilisation tribale. Il faut dire que le gisement électoral que représente la tribu peut changer la donne le jour du scrutin.
Ce genre de vote basé sur des critères qui n’ont absolument rien à voir avec la pratique et la culture démocratique, se fait souvent au détriment de la compétence et de l’intégrité.
En tout cas, quel que soit le choix des électeurs, celui-ci doit être assumé par l’ensemble des citoyens y compris les abstentionnistes.
D. M.