Les adjoints de l'éducation grondent !

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Le torchon brûle toujours entre les adjoints de l’éducation nationale et le département de Abdelatif Baba Ahmed. En signe de protestation contre la non prise en charge de leurs préoccupations, les adjoints de l’éducation ont décidé de monter au créneau.

La coordination nationale des adjoints de l’éducation (CNAE), affiliée au Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), a décidé d’observer une grève nationale de deux jours, les 17 et 18 décembre prochains. Ce mouvement de grève sera appuyé par un rassemblement de protestation devant le siège de l’annexe du ministère à Oued Kniss, durant le deuxième jour de ce mouvement de grève. Tout en déplorant la clôture définitive du dossier du statut particulier des personnels du secteur, annoncée dernièrement par le ministre du secteur, cette entité syndicale réunira ses coordinateurs nationaux durant deux jours, ce week-end, afin de débattre de cette action de contestation.  Ce syndicat a sollicité le premier responsable du secteur afin de respecter son engagement portant sur « l’adoption du dialogue avec le partenaire social pour trouver des solutions aux problèmes  posés ».  

En outre, le SNTE rejette catégoriquement la décision relative à « la classification du DEUA (équivalent d’un bac +3) aux échelles 10 et 11 ». De ce fait, ce syndicat exige l’application du décret 315-08, afin que les dysfonctionnements du texte soient corrigés à la faveur de tous les travailleurs du secteur et non celle d’une minorité. Les adjoints de l’éducation réclament, aussi, « le droit à la promotion au poste de conseiller à l’éducation, la réduction du volume horaire, actuellement de 36 heures par semaine, à 28 heures, l’ouverture de cycles de formation pour le recyclage, l‘application de la définition des tâches des adjoints, révisée le 25 novembre 2009 avec la tutelle, où 25 amendements ont été proposés avec une commission mixte, mais jamais appliquée sur le terrain, la révision du statut particulier de la corporation à travers la classification à la catégorie 10 au lieu de la 7 actuellement », entre autres revendications figurant dans la plate-forme de cette tranche de travailleurs. 

L.O. Challal

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