Graves accusations entre le DAS et la direction du centre !

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«La réaction du directeur de l’action sociale, montrent qu’il est à bout d’arguments, qu’il est en mauvaise position », lit-on dans le démenti de la section syndicale du foyer pour personnes âgées, qui rétorquait au DAS qui accuserait les responsables d’avoir fait du « centre un refuge pour mères célibataires! ». La section syndicale, par la voix de son président M Boulesnane Nouri, a énergiquement réagi à ces « déclarations diffamatoires, pleines de contrevérités, injurieuses et portant atteinte à l’honneur et à la dignité de braves femmes et hommes, issus de bonnes familles ». « Ce personnel incriminé est pourtant sous la direction du DAS. La mission est noble car se consacrer à la prise en charge des personnes âgées et handicapées en difficulté n’est pas chose aisée et le sacrifice n’est pas des moindres surtout en contre partie de salaires plus qu’insuffisants », nous dira-t-on. La secrétaire, trouvée dans son bureau, est visiblement très affectée par les propos « blessants » du DAS : « Nous sommes des femmes de bonnes familles, éduquées et nous n’accepterons pas que quelqu’un porte atteinte à notre dignité et à notre honneur. Nous avons des maris et des enfants ! ». « Nous sommes très déçus par un directeur qui devrait agir au lieu de dénigrer cette institution qu’il a en charge. Il devrait demander des excuses à tout le personnel et aux personnes âgées !», ajoutera notre interlocutrice. Le DAS est-il conscient des accusations qu’il porte contre le personnel ? Tous les employés du centre exigent une commission ministérielle, une visite inopinée d’un  haut responsable de la solidarité. Contacté dans la matinée d’hier, le directeur du centre, M. Ould Chikh Akli, nous a montré une correspondance datée du 17 septembre dernier, portant la mention « confidentiel », adressée à la DAS, attirant l’attention du premier responsable sur « le comportement de l’une des deux femmes qui aurait menacé un travailleur avec un couteau dans la réfectoire ».  Les deux femmes, d’après notre interlocuteur, « ont eu la faveur et l’autorisation d’être hébergées au sein du foyer en qualité de SDF, par le précédent DAS, M. Tigha. Elles sont là depuis plus d’une année et bénéficient de meilleurs traitements que les pensionnaires par la volonté de la DAS ». « C’est cette dernière qui devrait prendre les mesures adéquates envers ces deux femmes si celles-ci devaient perdre leur statut de SDF », lit-on dans la correspondance du 17 Septembre. Deux mois et vingt jours après, aucune réaction de la part de la DAS concernant ces deux femmes.

 Arous Touil

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