Vers des mouvements de protestation en janvier

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L’Union nationale des professeurs de l’éducation et de la formation (Unpef) menace de monter au créneau. Cette entité syndicale a brandi la menace de reprendre la protesta à la mi-janvier, au cas où le ministère de l’Education nationale ne répond pas favorablement à sa plate-forme de revendications. Cette décision, faut-il le souligner, a été prise lors du Conseil national tenu jeudi dernier, en session extraordinaire, à l’Institut national des personnels de l’éducation d’El-Harrach.« L’Unpef rejette catégoriquement les incohérences contenues dans le décret n° 12/240 portant statut particulier des travailleurs de l’éducation nationale», a indiqué cet organisme syndical dans un communiqué rendu public hier.Cette organisation syndicale a déploré dans son communiqué le fait que « le texte en question a lésé plusieurs catégories de travailleurs, à l’instar des corps communs, ouvriers professionnels et agents de prévention et de sécurité ». Suite à sa dernière réunion de travail, tenue le 4 décembre dernier avec le ministère de tutelle, l’Unpef a réitéré son appel au département de Abdellatif Baba Ahmed afin qu’il « revoit les incohérences contenues dans le dit statut particulier des travailleurs du secteur ». Ce syndicat demande également à la tutelle de prendre en charge le dossier des corps communs et celui des enseignants du Sud. En outre, l’Unpef demande également aux responsables concernés de «réunir les conditions permettant le déblocage des œuvres sociales ». Tout en invitant ses militants, à travers toutes les wilayas du pays, à user de tous les moyens légaux pour préparer une série de mouvements de protestation à la mi-janvier, le Conseil national de l’Unpef dit attendre «une réponse positive du ministère de l’Education nationale, concernant les dossiers soulevés en marge de cette rencontre ». L’Unpef appelle, à l’occasion, tous les travailleurs du secteur à se mobiliser autour de leur base et à unir leurs forces pour arracher les droits « légitimes », a conclu le même communiqué. Il est à rappeler que les revendications de l’Unpef reposent sur le volet socioprofessionnel, à savoir « la révision du statut particulier des corps communs, des ouvriers professionnels et des agents de sécurité et de prévention, et l’octroi d’une indemnité spéciale (prime de risque et prime de qualification), ainsi que l’amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles ». 

  L.O. Challal

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