La criminalité gagne du terrain

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Dans la nuit de dimanche dernier, au chef-lieu communal de Boudjima, le propriétaire d’un magasin d’habillement pour homme a été surpris de trouver la porte de son magasin ouverte.  

Plusieurs objets de valeur ainsi qu’une importante somme d’argent lui avaient été dérobés. La victime n’a pu que constater l’acte criminel qu’elle a subi et déposer plainte dans l’espoir qu’on retrouve les malfrats. Ce vol n’est pas le premier délit du genre à être enregistré dans ladite localité. D’ailleurs, il y a deux mois, le propriétaire d’un magasin de  téléphonie, a vu, la veille de son mariage, son local « visité » et plusieurs téléphones portables et accessoires, en plus d’une somme importante d’argent de valeur, dérobés, et à ce jour, l’affaire n’a encore pas été résolue.  Il y a également de fréquents cambriolages de domiciles et parfois même des cas où des propriétaires sont agressés, à l’exemple de cette femme âgée, du village Agouni Oufkus, vivant seule avec son mari malade, qui a été agressée, en plein jour, par des voleurs qu’elle avait surpris dans sa chambre et qui lui ont causé de graves blessures.  Il y a lieu de signaler également que de simples disputes ou altercations dans la rue ou au niveau des stations de fourgons, se transforment souvent  en bagarres à l’arme blanche.  C’est ce qui s’était passé pour rappel, en août dernier, à l’arrêt des fourgons de transport de la ligne Boudjima-Tizi-Ouzou, entre deux chauffeurs, où des échanges de mots se sont transformés en bataille rangée à l’arme blanche. Un pareil cas a été enregistré en septembre dernier, à l’arrêt des transporteurs de la ligne reliant Tharihant à Boudjima, où un chauffeur avait agressé un voyageur, également à l’arme blanche, à cause d’une simple prise de bec, lui causant de graves blessures.  Plus prés de nous,  Tous ces actes de criminalité sont, en grande partie, dus à l’absence d’un corps de sécurité dans cette commune située à 22 km au nord du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou, et à chaque fois qu’un acte pareil a lieu, les victimes doivent se déplacer à la brigade de gendarmerie de sidi Naâmane ou à la sûreté de Tikobaïne. L’installation urgente d’un corps sécuritaire se fait ainsi ressentir par la population de la commune de Boudjima, pour mettre un terme à toute cette violence et aux nombreux actes de criminalité qui s’y produisent. 

     

 Rachida A.

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