l Il a fallu attendre l’ouverture officielle de la campagne électorale pour voir, enfin le FLN marquer sa présence. Celle-ci se manifeste par l’ouverture, à la rue Bounouar M’Ilana, d’un local devant servir pour la campagne électorale. Ce n’est pas encore le grand départ vu qu’aux abords ainsi qu’à l’intérieur, d’ailleurs, aucune agitation particulière n’est perceptible. “Nous avons attendu le 3 novembre, pour rester dans la légalité” nous dit Farid Mahiout, le deuxième sur la liste du parti, pilotée par Aït Salah. La liste des candidats du FLN, aux élections municipales n’est pas encore affichée. Il en est de même, d’ailleurs, pour celles des autres partis en lice. Est-ce par stratégie ou est-ce dû à un simple retard, au niveau de l’imprimerie, comme on nous l’a affirmé ?Nous ne pouvons, pour l’heure, répondre à la question. Pour en revenir à l’ex-parti unique, les présents au siège de campagne nous informent que l’objectif premier du parti, en cas d’élection, serait de faire rattraper à Michelet le retard qu’elle accuse par rapport aux autres daïrate de la wilaya. “Pour le moment, nous ouvrons le local aux citoyens qui veulent s’informer, en attendant qu’on aille vers eux” disent les candidats qui affirment s’inspirer du programme du président de la république et optent pour une nouvelle conception du développement local. Ce mot “nouveau”, nous le retrouvons, chez tous les autres partis.Tous pensent faire mieux que les prédécesseurs et promettent une gestion différente. Le FLN, absent de la scène politique, à Aïn El Hammam depuis, maintenant quinze ans, renaîtra-t-il de ses cendres ? A l’instar du FFS, il s’est, cette fois, appuyé sur la jeunesse de ses candidats, à quelques exceptions près. Les électeurs, confirmeront-ils ce renouveau, le moment opportun ou encore une fois rejetteront-ils l’ex-parti unique, comme lors des scrutins précédents. La réponse sortira des urnes, le 24 au soir.
Nacer Benzekri