Un logement déjà squatté !

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C’est peut être le seul projet dont les délais de réalisation ont été respectés dans cette commune. Il s’agit des dix logements retenus dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire, localisés juste à l’entrée du chef-lieu, à quelques centaines de mètres du lycée. « L’entreprise réalisatrice a respecté les délais. Il a fallu seulement douze mois pour les livrer et il ne reste plus que les branchements d’électricité et les VRD », nous a confié un élu de l’assemblée sortante. Ces dix unités soulageront des familles qui habitaient dans des gourbis et qui ont été recasées au niveau du parc communal. Toutefois, un de ces logements est déjà squatté par ce citoyen qui avait il y a quelques semaines fermé l’APC et la RN 25. Il réclamait un appartement car son habitation a été touchée par un affaissement au niveau du village d’Ath Rahmoune. A Aït Yahia Moussa, le nombre de logements réalisés, depuis la création de la commune en 1971 par décret présidentiel, ne dépasse pas la centaine. Mais le phénomène du squattage ayant pris de l’ampleur depuis quelques années, plus d’une trentaine ont été occupés illégalement. Ajoutons à cela le fait que l’immeuble (projet APC- CNEP) est toujours occupé  par un détachement militaire. Même si des centaines de citoyens ont bénéficié des aides à l’habitat rural, plus d’un millier de demandes sont toujours en instance, attendant que d’éventuels futurs projets viennent les satisfaire, car pour le moment, les quelques logements en construction sont très loin de pouvoir le faire.        

A. O.

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