Le taux de suivi de l’action des blouses blanches évalué à 82% à l’échelle nationale

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Les établissements hospitaliers publics et autres polycliniques ont été à nouveau paralysés, durant la journée de protestation à la quelle a appelé le Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP). Le président du SNPSP, Dr. Lyès Merabet a affiché sa satisfaction quant à « la forte mobilisation » des praticiens de santé publique qui étaient nombreux à répondre favorablement à l’appel de leur base. En effet, le président du SNPSP a enregistré avec beaucoup de satisfaction le suivi massif, par ses adhérents, du mot d’ordre de grève pour la journée d’hier. Le taux de participation à cette action, a-t-il affirmé est estimé à 82% à l’échelle nationale avec des disparités en fonction des wilayas. Au niveau de la Capitale, le taux de suivi enregistré avoisine les 70%, alors qu’il est aux alentours de 85% à Blida. A Tizi-Ouzou, le suivi était de 80%, 77% à Béjaia, 85% à Annaba et Sidi Bel Abbés, 81% à Mascara, et 65% à Djelfa et Tlemcen. Toutefois, quelques entraves ont été enregistrées au niveau des EPSP des wilayas de Tlemcen, Mostaganem, et Souk Ahras. « Le directeur de la santé publique de Tlemcen a informé nos adhérents qu’il n’était pas question de faire grève, étant donné qu’il n’a pas été informé sur cette action », a fulminé le président de cette entité syndicale. Par ailleurs, le président du SNPSP nous a signifié que « sa base espère qu’il y aura une réaction positive de la part du ministère de tutelle dans les jours à venir ».  Cette organisation, faut-il le souligner, maintient toujours son appel à «un sit-in de protestation en intersyndicale de la santé et compte également introduire un recours en justice auprès de la chambre administrative pour non application des dispositions réglementaires régies par le décret exécutif 393/09 (article 19)».  Rappelons en outre, que le SNPSP demande la prise en charge «du projet d’amendement du statut particulier, la mise en application de l’article 19 du décret exécutif 393/09 du 24 11 2009, ainsi que l’intégration au 3ème grade des praticiens en exercice, depuis plus de 15 années». Ce syndicat a réitéré sa revendication relative à «la promulgation des décrets portant sur la revalorisation respectivement de la prime de garde et de l’indemnité du risque de contagion et son application avec effet rétroactif ». Il exige également «le règlement de la situation des praticiens de santé publique, non inscrits sur les tableaux de l’ordre des médecins, des chirurgiens dentistes et des pharmaciens, dans le cadre de ce qui est prévu par le décret 276/92 et dans le respect de l’échéance 2006, pour le recouvrement des arriérés des cotisations ». Les praticiens de la santé publique réclament aussi « la levée de toutes les formes d’entrave à l’exercice du droit syndical, ainsi que l’amélioration des conditions d’exercice au niveau des structures publiques de santé pour une meilleure prise en charge du malade ».                              

L.O. Challal

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