La grève moyennement suivie à Bouira

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La grève de trois jours (24, 25 et 26 décembre) à laquelle a appelé le Syndicat Algérien des Paramédicaux (SAP) a été moyennement suivie dans la wilaya de Bouira. Selon M. Triki Laref, secrétaire de wilaya du syndicat, le taux de suivi du débrayage à l’échelle de la wilaya pour cette première journée était de 60%. Au niveau de l’EPH Mohamed Boudiaf de la ville de Bouira, le taux avoisinait les 70%, selon le même syndicaliste. A M’Chedallah, dans l’Est de la wilaya, la grève a été en revanche, massivement suivie. Notre correspondant sur place affirme que la grève a paralysé la quasi totalité des établissements sanitaires de la daïra. D’après les représentants syndicaux  du SAP au niveau de la daïra de M’Chedallah, le taux de suivi était de 100%. Pour rappel, la décision de la grève a été entérinée par le Conseil national du SAP, réuni en session extraordinaire, le 6 décembre, afin d’examiner la situation de la corporation paramédicale. Une situation qualifiée par le SAP, dans son communiqué datant du 6 décembre, de « préoccupante ». Celle-ci, note le SAP, «est générée par le mutisme voir le mépris affiché par la tutelle à l’égard de la corporation paramédicale et vis-à-vis de ses revendications ». Des revendications que le SAP a résumées en cinq points. Il s’agit s du « non respect des dispositions statutaires régissant le corps paramédicale, l’absence de dispositif réglementaire garantissant la progression des carrières, la concrétisation des amendements statutaires, l’application de certaines primes et le respect du cahier des charges se rapportant à la formation paramédicale et à l’enseignement supérieur».

D.M  

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