L’islamisme politique enterré à Bouira

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Même si les législatives du 10 mai et les locales du 29 novembre 2012 n’avaient pas suscité un intérêt particulier auprès de la population de Bouira, il n’en demeure pas moins que les résultats ont marqué l’année. L’urne, à commencer par les législatives, avait, en effet, sanctionné la mouvance islamiste. Boostés par les révolutions dans le monde arabe et mobilisés comme jamais autour de « l’Algérie verte », les partisans de la République Islamique se retrouveront, au lendemain du 10 mai, écartés de la cartographie politique locale. Une cartographie qui, jusque-là ne se dessinait pas sans eux. Six mois plus tard, aux locales du 29 novembre, les électeurs ont confirmé leur refus de l’islamisme, puisque aucun parti de cette mouvance n’a réussi à s’accaparer une commune. Chose impensable, il y a quelques temps à Bouira, notamment dans les régions sud et Ouest, leur terrain de prédilection. Toujours à propos du volet politique, il y a lieu de souligner le net recul du RCD.  Ce parti politique, implanté depuis sa création dans la région et traditionnellement  présent à l’APW, se verra ramassé avec le dos de la cuillère, au lendemain de l’élection de cette même APW. Quant aux communales, il ne réussira à prendre les commandes que dans 4 APC sur les 45 que compte la wilaya. La dégringolade était telle que le parti n’arrivait pas à concocter une liste pour prétendre à gérer l’assemblée communale du chef-lieu de la wilaya.  L’année 2012, notamment vers sa fin, a enregistré un regain de violence terroriste. Une violence concentrée, essentiellement, dans la région Est, où un lieutenant colonel a été mortellement touché par des balles assassines, le 19 du mois en cours. 

S.O.A.

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