Les habitants dénoncent les “fausses promesses”

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Les habitants de la cité des 70 logements, située à un jet de pierre du siège de la wilaya de Bouira, attendent toujours l’aménagement de leur quartier qu’ils qualifient de bidonville. 

Ainsi, ces résidents n’ont pas cessé de multiplier les requêtes et autres demandes dans le but  d’alerter les autorités locales sur l’état de leur cité qu’ils jugent déplorable. En effet, ces citoyens, qui se disent abandonnés, évoquent, dans une pétition adressée aux autorités locales, dont une copie nous a été remise, l’indifférence des pouvoirs publics. Les auteurs de ce document soulignent le fait que leur quartier n’ait pas bénéficié d’un quelconque projet d’aménagement urbain depuis les années 70 et interpellent le premier magistrat de la wilaya sur la nécessité d’entreprendre des travaux d’aménagement en urgence. A propos de ces travaux, les habitants insistent sur la rénovation des canaux d’assainissement, le bitumage de la chaussée et la délocalisation de la décharge publique, située à l’entrée de leur quartier. «Nous avons enregistré plusieurs cas de pneumonie et autres pathologies respiratoires, à cause des odeurs nauséabondes qui se dégagent de la décharge qui jouxte notre cité », déplorent-ils.  En outre, ces citoyens dénoncent énergiquement les promesses du chef de daïra et du wali, qui restent sans concrétisation. D’après les requérants, le premier responsable de la wilaya avait promis, au mois de juillet dernier, que les travaux d’embellissement de leur cité allaient démarrer au mois d’octobre de l’année écoulée.  Dans le but d’en savoir plus sur le sujet, attache a été prise avec le maire de Bouira, M. Miloud Khelif, qui avait promis aux citoyens que son administration prendrait les dispositions nécessaires afin d’entamer les travaux de réfection de la voirie et de l’éclairage public dans les plus brefs délais. « La cité des 70 logements est dans notre agenda. D’ailleurs, j’ai promis aux habitants que la prise en charge de leur quartier n’allait pas tarder », a-t-il déclaré. 

R. B.

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