Le ministre de l’Education nationale a, lors d’une réunion, tenue le 8 janvier dernier avec le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), donné son accord pour la valorisation de l’expérience professionnelle des adjoints de l’éducation, et ce, en application de l’article 31bis. C’est du moins ce qu’a affirmé le secrétaire général du SNTE, qui s’exprimait, hier, lors d’une conférence de presse tenue au niveau du siège national de son syndicat à Alger. « Nous attendons que la direction générale de la fonction publique donne son accord pour la promotion de l’adjoint principal au grade de conseiller à l’éducation, sans passer les concours externes, et ce jusqu’à régularisation de la situation de tous les adjoints de l’éducation », a indiqué M. Abdelkrim Boudjenah. En outre, le syndicat national des travailleurs de l’éducation a appelé par la voix de son secrétaire général, le ministère de l’Éducation nationale à revoir le statut particulier des travailleurs du secteur dans les plus brefs délais. Il a cité dans ce sens, l’exemple du proviseur qui est classé au même niveau que l’enseignant. « Ce n’est pas normal qu’un proviseur soit classé au même niveau que celui du professeur-formateur, c’est à dire à la catégorie 16, ceci au moment où, et c’est encore plus aberrant, le censeur est classé à deux échelons plus bas, soit à la catégorie 14 », a-t-il déploré. La même source fera savoir que le ministre de l’Education nationale s’est engagé à prendre en charge la revendication relative à « la classification du DEUA (équivalent d’un bac +3) et des techniciens supérieurs à l’échelle 10». S’agissant des PTLT, des aides laborantins et des conseillers d’orientation, le SG du SNTE a souligné que « ces derniers ont adressé une lettre au Premier Ministre pour qu’ils soient promus au poste supérieur ».
A rappeler que ce syndicat exige «l’application du décret 315-08, afin que les dysfonctionnements du texte soient corrigés à la faveur de tous les travailleurs du secteur et non celle d’une minorité ». Les adjoints de l’éducation réclament, aussi, « le droit à la promotion au poste de conseiller à l’éducation, la réduction du volume horaire, actuellement de 36 heures par semaine, à 28 heures, l’ouverture de cycles de formation pour le recyclage, l’application de la définition des tâches des adjoints, révisée le 25 novembre 2009 avec la tutelle où 25 amendements ont été proposés avec une commission mixte, mais jamais appliqués sur le terrain, la révision du statut particulier de la corporation à travers la classification à la catégorie 10 au lieu de la 7, actuellement ». Ce sont, entre autres, les revendications figurant dans la plate-forme de cette tranche de travailleurs.
L. O. CH.