Le PT et le MSP en course

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Contrairement à ce que nous avions pensé, ce ne sont pas 4 formations politique mais six, qui se disputeront les commandes de l’APC de Aïn El Hammam. Jusqu’au trois novembre, date officielle du début de la campagne électorale, seuls le FFS, le RCD et le RND se sont fait connaître et ont signalé leur présence, par l’ouverture de locaux. Depuis samedi, nous avons découvert un nouveau QG de campagne, celui du parti des travailleurs, en l’occurrence. Au niveau du quartier général de la formation de Louisa Hanoune, nous avons rencontré quelques militants qui nous ont informé de l’existence d’une liste du parti, en course pour les élections municipales du 24 novembre. C’est Idir Hocine, un jeune de trente trois ans qui a été désigné en tête de liste, pour mener à bon port, ses camarades candidats. Il est suivi, en deuxième position par Hocine El Hadj Abderrahmane, la quarantaine et exerçant la fonction d’adjoint technique au centre de formation professionnelle. Mardi, Moh Méziani, un membre du comité central du PT a animé une conférence à la salle de cinéma de la ville. Les militants ainsi que quelques citoyens, venus par curiosité, ont assisté à la rencontre. Quant au sixième parti à briguer le mandat, à l’APC de Michelet, c’est celui que l’on attendait le moins, à savoir, l’ex-Hamas, une formation qui ne posséde pas de siège, dans les environs. C’est le seul parti, d’ailleurs à ne pas avoir ouvert un QG de campagne, pour le moment. Ce qui ne l’empêche pas d’imposer sa présence et venir contrarier les desseins du RCD et du FFS, les habituels maîtres des lieux. Zerrouki Larbi, un fonctionnaire de la CNAS de Tizi Ouzou est investi de la confiance de militants pour représenter ex-Hamas. Jusqu’a présent, lorsque l’on parle de partis politiques ancrés dans la région, le regard se tourne surtout vers le FFS et à un degré moindre le RCD. Avec la venue en trombe surtout du RND, et l’émergence du PT ainsi que de celle de l’ex-Hamas, même timides, le paysage politique de Aïn El Hammam risque de connaître des chamboulements dès le 24 novembre prochain. Ce sera tant mieux pour le pluralisme politique et la région qui en sortiront grandis. Il reste que le nombre de concurrents devrait stimuler les futurs membres de l’exécutif, à redoubler d’ardeur pour se maintenir au pouvoir.Si l’on se fie à l’analyse de ces derniers, les scores risquent d’être très serrés, vu que toutes les formations ont des arguments à faire valoir. Les alliances au sein de l’APC seront inévitables. Il est peu probable qu’une formation obtienne la majorité. En revanche, elles peuvent toutes être représentées au sein de l’assemblée vu que le choix se portera, non sur un programme mais sur la notoriété des candidats en lice.

Nacer B.

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