Une cantine nommée désir

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Selon Adnani Hamid, le secrétaire général à l’APC de Seddouk, l’école primaire de Bouferdassen, la plus importante de la ville de Seddouk, a bénéficié durant l’exercice 2011 d’un projet portant sur la création d’une cantine de 200 couverts. Un projet financé dans le cadre du fond commun des collectivités locales, dont les travaux tardent à être lancés. « C’est la première fois dans la commune de Seddouk qu’une école primaire bénéficie de la création d’une cantine de 200 couverts, autrement dit, les autres écoles de ce type ne sont dotées que des cantines à 100 couverts. Pour dégager un grand espace dans l’enceinte même de l’établissement pour l’implantation dudit projet qui se compose d’une grande salle de réfectoire, d’une cuisine et d’un magasin de stockage des denrées alimentaires, nous avons même changé d’endroit pour les sanitaires. Nous ne comprenons pas les raisons d’un tel retard dans la réalisation de cette cantine», a expliqué notre interlocuteur. Un enseignant de cet établissement dira même que les élèves, dont leurs résidences sont éloignées de cet établissement, arrivent en retard en allant à midi manger chez-eux et revenir à treize heures. « Faute de cantine, certains élèves, habitant à plus d’un kilomètres de l’établissement, sont obligés de rentrer chez-eux, à midi, pour manger et malheureusement au retour, ils arrivent parfois en retard à la reprise des cours de treize heures. Seule la réalisation de ce projet de cantine résoudra ce problème des retards », dira notre interlocuteur. La commune de Seddouk compte, aujourd’hui, plus d’une dizaine de projets non réalisés, ou en cours de réalisation, mais non achevés. Les pouvoirs publics doivent se pencher sérieusement sur une telle situation qui freine le développement de cette commune.              

 L. Beddar.        

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