Mis en service en catimini en janvier 2012, cet établissement du cycle secondaire accuse de nombreuses insuffisances qui se répercutent négativement sur ses activités et son rendement.
En effet, il a fallu une année après la mise en service du CEM pour voir, enfin, les travaux lancés pour la réalisation de l’indispensable cantine, d’autant plus que la plupart des élèves viennent des localités éloignées, telles qu’Assif Assemadh, Iroufa et Thamourth Ouzemmour. Reste encore à espérer que l’entreprise, à laquelle est confiée cette opération, mettrait les moyens nécessaires pour livrer le dit projet dans les délais prescrits. Cependant, force est de constater que les travaux sont complètement à l’arrêt sur le projet des logements d’astreintes, dont les gros œuvres ont été à peine réalisés à 50%. Cela au même titre qu’une partie du mur de clôture non réalisée en parallèle à un mur de soutènement pour consolider un talus d’environ 80m de longueur sur 04m de hauteur. Obstacle qui s’est formé lors des travaux de terrassement sur la plate-forme servant d’assiette à l’infrastructure. Le danger que représente ce talus réside dans le fait qu’il longe étroitement, dans le sens de la longueur, une route bien que secondaire, mais revêtue en BB et qui enregistre un important trafic routier, car elle desserve plusieurs agglomérations. Notons pour l’anecdote que la réalisation de la cantine et de ce mur de soutènement a été retardéé suite à la découverte d’une ancienne conduite d’AEP désaffectée lors des travaux de terrassement. Cette conduite, qui appartenait à la défunte SONAGHTER, a cessé de fonctionner et mise hors service depuis 25 ans. Il aura fallut attendre presque une année pour qu’une commission technique de la wilaya soit mise sur pied et que la décision d’enlever quelques longueurs gênantes de la tuyauterie ne soit prise pour permettre la reprise des travaux. L’insuffisance suivante, dont se plaint encore cet établissement, est l’absence du non moins indispensable éclairage extérieur. D’autant plus que cet établissement est isolé et implanté au milieu d’oliveraies qui s’étendent sur des centaines d’hectares et qui n’ont rien à envier en matière de ténèbres à la forêt vierge dès la tombée de la nuit. Le fait positif qu’on a relevé dans cet établissement est le courage et la volonté de l’effectif, tout corps confondus, qui mène à bien sa tâche, malgré toutes ces carences évoquées, et la mise en service d’une bibliothèque garnie de quelques 500 ouvrages avec l’aménagement d’une salle de lecture.
Oulaid Soualah