Les intendants de l’éducation reviennent à la charge

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Devant « l’indifférence de la tutelle » vis-à-vis de leurs revendications socioprofessionnelles, les intendants de l’éducation nationale ont décidé de réinvestir le terrain de la protesta. La commission nationale des intendants de l’éducation, affiliée à l’Union nationale des personnels de l’éducation et de formation (UNPEF) a décidé d’observer deux sit-in de protestation. « Le premier sera tenu le 31 janvier prochain, devant les directions de l’éducation à l’échelle nationale, tandis que le deuxième sera observé le 7 février prochain devant le siège du ministère de l’Education nationale », a-t-on appris du communiqué de l’UNPEF rendu public hier. Cette décision a été prise par ladite commission, lors de la conférence nationale tenue les 21 et 22 janvier derniers, consacrée à l’examen du procès-verbal contenant la réponse du ministère relative à la satisfaction de leurs revendications. Les intendants veulent, à travers ces actions, dénoncer « l’attitude de ministère de tutelle qui persiste à ignorer leur plate-forme de revendications ».  «Nous avons été surpris par un P-V dans lequel aucune de nos revendications n’a été satisfaite, tandis que nous nous attendions à ce que la tutelle prenne en charge nos doléances», a indiqué la commission dans le même communiqué. Ce syndicat déplore le fait que les intendants de l’éducation n’ont pas les mêmes droits que les autres personnels de l’éducation et dénonce son «exclusion» du statut particulier des travailleurs de l’éducation. Toutefois, « les intendants demeurent le seul corps de la fonction publique et du ministère de l’Education nationale, exclu des indemnités spécifiques relatives à la nature exacte de notre fonction et de nos tâches administratives, éducatives, pédagogiques,  financières et comptables », a indiqué la même source.  Dans la plate-forme de revendications des intendants de l’éducation nationale figurent la révision de leur statut particulier, et de leurs salaires. Ils réclament aussi des indemnités d’expérience et de performance pédagogique (IEPP) et l’indemnité de documentation pédagogique (IDP) et celle du panier dont ils s’estiment privés. Ils demandent, également, « la promotion des économes principaux, titulaires d’une licence, au grade de vice-économe ».  

  L. O. Challal

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