Les quartiers, Sonatrach, Arafou, Guendouza et tant d’autres dans la commune d’Akbou, sont submergés par un torrent de boue, suite aux dernières intempéries ayant affecté la région, couvrant ainsi d’un décor de désolation l’une des plus grandes villes de la Kabylie.
Au mini-carrefour, situé juste à la sortie de la ville d’Akbou, le chemin qui mène vers le marché de gros de fruits et légumes et automobiles, est devenu complètement impraticable. Il est presque impossible de traverser la chaussée sans avoir les pieds dans la boue. Le chemin en question est non seulement inondé mais aussi dégradé suscitant, encore une fois, maintes interrogations parmi les citoyens. « Ils nous disent que l’APC d’Akbou est si riche pour financer divers projets sur ses fonds propres, mais que font-t-ils avec tout cet argent s’ils ne peuvent même pas entretenir ou aménager une simple route », s’interroge un citoyen qui n’a pas caché sa colère sur l’état dégradé de cette route. Même constat malheureusement dans tous les quartiers, notamment ceux situés sur le plateau bas de la ville, c’est-à-dire, sur les bords de la RN26. Les responsables locaux, pour justifier cette catastrophe qui perdure malheureusement, évoquent en catimini, le blocage du budget au niveau de l’assemblée communale qui, selon eux, rendrait toute réalisation ou achèvement de travaux impossibles. Des citoyens s’interrogent, entre autre, sur la manière dont les responsables locaux assument leur mission en négligeant ce minimum d’effort de rétablir les quartiers en matière d’assainissement, d’éclairage&hellip,; bref, d’un cadre de vie décent. « Où en est le plan d’évacuation des eaux pluviales ? Si un déluge s’abattrait un jour sur notre localité je suppose qu’une catastrophe humaine aurait certainement lieu », avertit un vieil habitant de la cité Sonatrach. Il faut dire aussi que les travaux d’aménagement urbain qui s’éternisent d’ailleurs y sont pour quelque chose dans ce désordre indescriptible.
Menad Chalal

