Les membres de la section syndicale et la direction de l’Institut national d’hôtellerie et de tourisme de Tizi-Ouzou se sont réunis, au cours de la semaine dernière, pour mettre fin au malaise existant dans l’établissement, a-t-on appris d’un communiqué transmis à notre rédaction. Outre la section syndicale des travailleurs de cet établissement et son équipe dirigeante, dont M. Ferhat le directeur, cette réunion s’est tenue en présence de représentants du ministère du Tourisme et de l’Artisanat, à l’image de Mme Karima Nacer Bey, directrice de la formation, et de M. Driss Terkouche, sous-directeur des personnels. Etait présent, aussi, M. Ramdani, SG de l’union de wilaya UGTA, lit-on dans ledit document. Lors de cette séance, qui s’est tenue au sein de l’établissement, Mme Nacer Bey expliquera que « l’objectif de sa présence consistait à remettre les parties en conflit à la table des négociations et permettre un dialogue dans le but d’assurer la stabilité de l’établissement ». Elle ajoutera qu’« elle a été instruite par le ministre du Tourisme et de l’Artisanat pour œuvrer conformément aux lois ». Le document ajoute qu’après avoir énumérer les entraves rencontrées dans l’exercice du droit syndical, ainsi que les pressions subies depuis la rupture du dialogue avec la direction, M. Ramdani, secrétaire général de l’union de wilaya UGTA, a pris la parole pour expliquer à l’assistance « les textes et les conditions dans lesquelles ladite section été créée ». Il a également confirmé « la légalité de cette représentation et sa conformité aux lois de la République ». Selon les rédacteurs du document, les parties présentes étaient d’accord sur le fait que « seul le dialogue pouvait amener cet antagonisme entre les deux parties en conflit à cesser et toute revendication devait se faire dans un cadre légal ». Ils préciseront qu’à la fin de cette rencontre, « il a été décidé de mettre en place un partenariat dans le but de résoudre les problèmes socioprofessionnels dans un climat de confiance et d’entente mutuelle et que tout les problèmes dépassant les prérogatives de la direction devaient être soumis à qui de droit ». Par ailleurs, les deux parties en conflit, à savoir la section syndicale et la direction de l’INHT se sont mises d’accord pour élaborer une plate-forme d’actions qui consiste, d’abord, en « la reconnaissance de la section syndicale et sa dotation en moyens nécessaires à l’accomplissement de son activité », puis de « étudier la plate-forme de revendications des travailleurs et débloquer la situation des œuvres sociales ». Il a aussi été question de « l’installation de la commission d’hygiène et de sécurité de la levée des sanctions administratives prises à l’encontre des travailleurs et des syndicalistes pour apaiser la tension, et de l’organisation d’une assemblée générale présidée par le chef de l’établissement, en présence des membres de l’UGTA et de la tutelle en vue d’expliquer aux travailleurs la nouvelle situation qui prévaudra dans le futur », lit-on dans le document. Enfin, les représentants du ministère du Tourisme et de l’Artisanat ont insisté sur la nécessité du dialogue entre les deux parties ainsi que l’application des lois. Par ailleurs, la directrice de la formation au ministère du Tourisme et de l’Artisanat a promis, ajoute le document, que la tutelle sera, dorénavant, à l’écoute des travailleurs.
Samira Bouabdellah