L’Algérie condamne l’assassinat

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L’Algérie a « fermement condamné » mercredi l’ »assassinat odieux » du militant Chokri Belaïd, coordinateur général du Parti des patriotes démocrates tunisien unifié. L’Algérie a réitéré dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, sa position « contre l’utilisation de la violence, sous toutes ses formes, comme moyen d’expression politique ». Les autorités algériennes ont une nouvelle fois exprimé leur « profonde solidarité avec le peuple tunisien frère », se disant « convaincue de la capacité des frères tunisiens à surmonter cette dure épreuve et à aller de l’avant dans le parachèvement du processus démocratique ». Côté partis politiques, jusque là elles sont trois formations politiques algériens, le Mouvement populaire démocratique de Amara Benyounès, le Parti socialiste des travailleurs et le FFS à avoir réagi à l’acte. Les trois partis ont condamné jeudi l’assassinat du secrétaire général du Parti des patriotes démocrates tunisien, Chokri Belaïd, rendant un hommage appuyé à la victime pour son « courage et son long combat en faveur de la démocratie et des libertés ». Dans un communiqué rendu public, le MPA a condamné avec « la plus grande énergie » cet ignoble attentat, rendant un hommage appuyé à la victime pour « son courage et son long combat en faveur de la démocratie et des libertés ». Exprimant sa solidarité et sa compassion avec la famille de Chokri Belaïd et le peuple tunisien, le parti d’Amara Benyounes encourage les Tunisiens à « faire preuve de vigilance, de solidarité et de fermeté » pour « combattre, avec la dernière énergie, le terrorisme, afin de faire échec aux occultes desseins de déstabilisation de leur pays et de tous les pays de la région ». De son côté le PST a condamné cet assassinat qui « sonne comme un avertissement à tous ceux qui continuent à militer pour les libertés et pour une économie au service des besoins sociaux des travailleurs et des masses populaires et contre la domination des puissances étrangères ». Le Front des forces socialistes a condamné pour sa part dans un communiqué l’utilisation de la violence à des fins politiques, suite à l’assassinat en Tunisie du secrétaire général du Parti des patriotes démocrates tunisien, Chokri Belaid. Le FFS a présenté dans son communiqué signé par son premier secrétaire, Ali Laskri, ses « sincères condoléances » à la famille du défunt et aux militants tunisiens. Chokri Belaïd qui était l’une des figures de l’alliance de mouvements de gauche appelée le Front populaire, a été tué par balles en sortant de chez lui mercredi matin à Tunis.

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