L’éclairage public au niveau de la commune de Bordj Okhris, à une trentaine de kilomètres au sud du chef-lieu de la wilaya, est défaillant est ce, depuis plus deux mois déjà. Au niveau de certains quartiers de cette municipalité à la tombée de la nuit, c’est l’obscurité totale. En effet, et d’après certains citoyens interrogés sur le sujet, les rares lampadaires qui étaient en état de marche ont subitement cessé de fonctionner. « Malheureusement, notre commune est loin d’être un modèle de développement et d’aménagement urbain… », se désolent les résidents de la cité Amirouche. D’autres citoyens font état de la multiplication des actes de cambriolages et d’autres agressions, à la faveur de la nuit. « Ces derniers temps, plusieurs appartements et bijouteries ont été dévalisés », dira Marwan, un habitant du quartier des 50 logements, avant de poursuivre : « Moi même, en rentrant de la prière d’El Aicha, j’ai étais surpris par une bande de voyous, qui a essayé de m’agresser. Fort heureusement, j’ai pu me défendre ». Questionnés sur une éventuelle réclamation auprès des services concernés, notre interlocuteur soulignera qu’il a, en compagnie d’autres riverains, interpellé le maire à ce sujet. « On a soumis ce problème à notre maire. Ce dernier nous a répondu que la réparation se fera avant le mois de janvier dernier. On est déjà en février et comme vous pouvez le constater, on est toujours dans le noir ». Voulant en savoir plus sur le sujet, attache été prise avec le premier adjoint du P/APC. Ce dernier a assuré que les doléances de la population seront prises en charge avant la fin du mois en cours. « Nos services ont déjà commencé à procéder au remplacement des lampadaires défectueux. D’ailleurs, les cités Hamoudi, Aigoun Ali et l’avenue principale de la ville sont à nouveau éclairées », nous a avoué notre interlocuteur.
R. B.