Le siège de la daïra rouvert hier

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En vue d’appliquer les conclusions de la rencontre de jeudi dernier entre le wali de Béjaïa, le P/APC de Barbacha, les 6 élus locaux PST et quelques citoyens de cette municipalité en situation de blocage, il a été procédé hier vers 11 heures, à l’ouverture du siège de la daïra en présence de deux responsables de l’administration de wilaya et des éléments de la Gendarmerie nationale. Ce siège était fermé depuis deux mois par la population qui réclamait le départ du chef de daïra de leur circonscription, l’accusant de ‘’partialité’’ lors des élections du 29 novembre dernier. C’est à cet effet que la responsabilité des services de cet édifice est confiée actuellement à son secrétaire général d’une façon provisoire, le temps de mener l’enquête sur les griefs faits par une partie de la population au chef de daïra indésirable. C’est ce qui a été retenu lors de la rencontre de jeudi dernier, une décision qui augure, selon plusieurs citoyens de cette localité d’une prochaine sortie de crise qui n’a que trop duré. Il est à signaler que les services de sécurité de la wilaya, à savoir le commandement de la gendarmerie et du secteur militaire, ont joué un rôle important dans le dénouement de cette crise par leur rôle de médiation entre l’administration locale et les citoyens de Barbacha qui rejettent catégoriquement l’installation du P/APC issu d’une alliance RCD, FLN et FFS. Un grand nombre de citoyens est venu assister à l’ouverture du siège de la daïra. Ces derniers ont réitéré leur revendication d’une réunion des 15 élus de l’assemblée au niveau du siège de l’APC, comme convenu par ailleurs. Malheureusement, 8 élus ont de nouveau brillé par leur absence, ce qui a créé une agitation au sein de la foule qui exhorta les deux responsables de la wilaya à en assumer la responsabilité pour la concrétisation des accords. Au moment où nous mettons sous presse, l’on apprend que les 8 élus absents devaient se présenter en fin de journée et l’assemblée dans sa totalité devrait se réunir vers 16 heures pour discuter d’une éventuelle démission collective.                                    

Nadir Touati

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