La DTP d’Alger en grève hier

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Les travailleurs de la direction des travaux publics de la wilaya d’Alger ont observé hier, une journée de protestation pour exiger la réintégration de leurs huit collègues syndicalistes qui ont été suspendus. Ils étaient huit cent (800) travailleurs qui se sont rassemblés devant le siège de la DTP d’Alger, en signe de solidarité avec les huit membres de la fédération nationale des travaux publics, qui ont été suspendus après avoir déposer un préavis de grève pour les 25, 26 et 27 du mois en cours. « On exige la réintégration immédiate des huit syndicalistes suspendus abusivement », a lancé Hamid Takerbouche, le secrétaire général de la fédération. Il ajoutera que « les travailleurs exigent le départ du directeur général de la direction des travaux publics d’Alger, après avoir procédé à la suspension de nos collègues ». Le même responsable a tenu à souligner que cette décision « injuste » vise à empêcher les travailleurs à tenir leurs actions de protestation, notamment, la grève de trois jours, prévue pour le 25 février avec un rassemblement devant le département de Amar Ghoul. Selon la fédération, ce dernier a reconnu la légitimité des revendications soulevées par les travailleurs, suite à la réunion qui a eu lieu, le mois de janvier dernier, avec le protocole de la tutelle. « Les responsables au niveau du ministère nous avaient promis une deuxième rencontre, dans un délai d’une semaine, pour prendre en charge nos doléances, mais jusqu’à maintenant rien n’a été concrétisé », s’est indigné la fédération. Parmi les points qui crée litige entre la tutelle et les protestataires, figure la non prise en charge des victimes des accidents de travail. En effet, la fédération exige une protection contre les risques et les accidents, auxquels font face, quotidiennement, les travailleurs surtout dans les chantiers. La même organisation syndicale met en avant, également, la révision du statut particulier, l’intégration de tous les contractuels, l’augmentation des salaires et de la prime de panier qui est de 140 50 DA, et la revalorisation des indemnités. La fédération insiste, par ailleurs, sur la nécessité d’ouvrir la porte du dialogue avec les travailleurs, au niveau national et local.                          

 Samira Saïdj 

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