Après un sit-in qu’ils ont improvisé dans l’après-midi d’avant-hier mardi, devant leur siège sis à la zone industrielle de Rouiba, des dizaines d’employés d’Alphapet ont menacé d’enclencher des actions similaires à partir d’aujourd’hui, et ce, principalement pour protester contre le licenciement qu’ils jugent d’« abusif » d’un bon nombre de leurs camarades. Selon ces protestataires affiliés pour la plupart à l’UGTA, les dirigeants de leur entreprise spécialisée dans la fabrication de l’emballage, « n’ont guère respecté les clauses de la convention de travail dument signée entre l’employeur et les employés ». D’ailleurs, les représentants de l’inspection de travail ont, tout récemment, après enquête au niveau de cette entité économique, établi un PV faisant état d’infractions à la règlementation du travail de la part des responsables d’Alphapet. « Alors qu’ils espéraient être titularisés dans leur poste, après plusieurs années de travail, les employés de cette entreprise sont injustement mis au placard. C’est inadmissible !», s’indigne M. Bentayeb, secrétaire général de l’union syndicale locale. Il ajoutera que « pas moins de 70 travailleurs, anciens pour la plupart, ont été arbitrairement licenciés au niveau de cette usine ». « Non à la hogra », « protégeons notre gagne-pain et celui de nos camarades », pouvait-on lire dans deux banderoles brandies par cette masse d’ouvriers contestataires lors de leur attroupement à la zone industrielle de cette banlieue Est d’Alger.
Salim Haddou