“La protection de l’environnement dépend aussi du citoyen”

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“La collecte des ordures, qui nécessite rigueur et professionnalisme, est à la charge des pouvoirs publics “, c’est ce qu’a déclaré jeudi dernier, à Boumerdès, la secrétaire d’état chargée de l’environnement, Mme Dalila Boujemaâ.” Désormais, le nettoiement de la ville ne doit plus être un bricolage “, a-t-elle ajouté en précisant, toutefois, que le rôle de l’état, s’occupant des infrastructures, est de mettre à la disposition des entreprises concernées le matériel nécessaire pour la réussite de l’opération. La secrétaire d’Etat a indiqué lors de son déplacement à Boumerdès, que l’Etat a projeté ces dernières années, la réalisation, au niveau national, de 112 centres d’enfouissement technique dont 70 sont déjà opérationnels. Et plus important encore, a-t-elle rajouté c’est que ces centres ont été aménagés avec respect des normes internationales en matière de préservation de l’écosystème. Elle a indiqué que plus de 367 000 tonnes de déchets recyclables sont enregistrées chez nous, chaque année. Ce qui équivaut à une perte de 3,5 millions de DA, en plus d’énormes dégâts causés à l’environnement. Et elle exhorte encore, dans ce contexte, les présidents d’APC, à intervenir davantage dans la gestion des voiries en particulier et la protection de l’espace vital d’une manière générale. A noter que la secrétaire de l’environnement a inspecté avant hier, le nouveau jardin de la cité des 800 logements, avant de s’enquérir du taux des travaux de réalisation d’un centre d’enfouissement technique à proximité du village voisin de Corso. Confié à une entreprise portugaise, en 2010, ce projet, dont le montant global s’élève à 2 351 millions de DA, n’est qu’à 64 % de réalisation, a-t-on indiqué. La haute responsable s’est rendue aussi, en compagnie des responsables locaux, à Boudouaou -El Bahri, où elle a eu des explications sur le nouveau plan de réaménagement du sahel qui jouxte ce site balnéaire. De retour au siège de la wilaya, elle a animé enfin une rencontre avec les élus locaux et de nombreux représentants de la société civile. Le débat s’articulait, en gros, sur les moyens à mettre en place pour la réalisation et l’entretien des nouveaux projets lancés par l’état dans le domaine écologique.

Salim Haddou

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