Les élus dénoncent «le harcèlement» du comité religieux de Sidi Moussa

Partager

Lors de la session extraordinaire tenue samedi dernier, les membres de l’assemblée populaire communale de Tinebdar ont adopté une résolution dans laquelle ils demandent aux autorités compétentes d’arrêter les procédés d’intimidation à l’encontre de leur président et l’application de la réglementation, régissant les associations, au comité religieux de Sidi Moussa « qui ne s’est pas mis en conformité alors que son mandat a expiré depuis des années ». Selon la déclaration des élus, la commune ne dispose pas d’assiettes foncières pour l’implantation de projets d’équipements nécessaires à son développement alors que des « individus autorisés illégalement par le dit comité religieux , géré par deux individus suite aux décès et démissions de la majorité de ses membres, exploitent les seuls terrains aârch existants ». Cette situation a été dénoncée par le maire par des correspondances adressées au wali et au procureur de la république près du tribunal de Sidi Aïch, qui sont restées sans suite à ce jour, lit-on dans le communiqué communal. Ayant effectué un choix de terrain pour l’implantation de 80 logements sociaux, de type LPL, au lieu dit Ighil laaziwen, le maire a fait l’objet d’une enquête des services de la gendarmerie pour détournement de terrains, suite à une saisine des autorités par le comité de la zaouïa de Sidi Moussa, rajoutent les élus communaux qui s’interrogent sur la qualification de délit de l’implantation d’un programme de logements sociaux sur un terrain aârch dépendant du domaine privé de l’état.  Par ailleurs, les membres de l’APC ont eu à prendre connaissance de l’avant projet du code de la citoyenneté et de la démocratie locale que compte mettre en œuvre la commune en collaboration avec les citoyens et les acteurs de la société civile, afin de définir les grands principes qui doivent régir les rapports entre la commune et les comités de village et les citoyens en général.

A. Gana

Partager