Le quartier Ahress Aïssa opère sa mue

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Le quartier « Ahress Aïssa », dans la commune d’Aïn Bessam, sise à une vingtaine de kilomètres vers l’ouest de Bouira, vient de bénéficier d’un important projet d’aménagement de réhabilitation. Ces travaux vont toucher la voirie et les trottoirs, le réseau d’assainissement, l’éclairage public, ainsi que d’autres commodités. Le choix des actions à entreprendre principalement sur cette importante cité semble avoir été dicté par son emplacement stratégique. En effet, ce quartier représente l’entrée Est du chef-lieu communal. Il est, également, assimilé à un site administratif par excellence, car il regroupe plusieurs centres administratifs d’intérêts publics. Ces deux aspects sont à l’origine de la décision des responsables locaux d’accorder à cette résidence la propriété dans le lancement des travaux. Ainsi, ses travaux sont destinés à redonner à ce quartier une vocation de détente. L’opération vise aussi à la requalification des espaces libres existants et la construction d’un stade matico. Les résidents de ce quartier, qui ont accueilli avec une grande satisfaction le début de ses travaux, attendent désormais et avec impatiente, la fin du projet pour que leur cadre de vie s’améliore afin d’éviter les désagréments et les conditions difficiles, notamment durant la saison hivernale, quand les ruelles deviennent impraticables. 

« Ce projet, nous l’avons attendu depuis belle lurette. 

Car, comme vous pouvez le constater, nous vivions dans une situation catastrophique, nous ne disposons ni d’éclairage public, ni de trottoirs, ni encore de stade matico, à l’instar des autres quartiers de la commune et la saleté envahit les bâtiments. Notre quartier n’a jamais bénéficié d’une telle opération, et ce depuis sa construction durant les années 90, malgré sa situation stratégique ! »,  

Déclare l’un des résidents, avant d’ajouter satisfait : « Le plan accordé à la réhabilitation de notre quartier est très riche et promoteur. J’espère que les travaux vont continuer sur le même rythme, pour qu’on finisse définitivement avec ce calvaire ! ».                                                  

O. K.

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