En plus des 300 logements qui sont déjà en chantier dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire, 230 autres, relevant du social, ont été récemment confiés à des entreprises pour leur réalisation, a-t-on appris de l’APC.
« C’est dans le cadre du plan quinquennal que ce projet vient d’être confié à une entreprise. En principe, ce n’est qu’une question de jours pour voir les travaux démarrer », a ajouté la même source. Cette dernière n’a pas omis de nous dire qu’un programme de 600 autres logements est attendu dans cette commune où les assiettes foncières ont déjà été dégagées. Finalement, après plusieurs années de blocage, on voit des immeubles pousser comme des champignons. En tout cas, à en entendre les autorités locales, ce nombre important de projets inscrits pour la commune va atténuer la crise de logements dans cette région. En parallèle, pas moins d’une centaine d’unités sont attendues, dans le cadre du logement participatif, pour lequel la demande est pressante. « C’est une commune qui recèle un foncier important. Il suffit de procéder à certaines procédures administratives pour voir des projets démarrer « , nous a déclaré un autre responsable. Mais ce qui freine le lancement de certains de projets est le manque d’entreprises et de main d’œuvre qualifiée locale dans cette région de la wilaya de Tizi-Ouzou. « Notre problème est qu’aujourd’hui, il y a une pénurie de maçons, de coffreurs et de ferrailleurs. Le peu qu’il y a sur le marché demande à travailler à la tâche. Et dans ce cas, nous n’arriverons pas à nous en sortir, car le prix du mètre carré nous reviendrait trop cher », dira un entrepreneur qui vient de résilier un contrat pour la réalisation d’un projet LSP. Ainsi, il est attendu des autorités qu’elle investisse dans le volet de la formation des métiers de construction au niveau des centres de formation et d’apprentissage. Rappelons, par ailleurs, que 130 logements sociaux ont été attribués, dernièrement, sans qu’il n’y ait aucune contestation. Indubitablement, la réception des projets RHP sont les plus attendus des autorités locales qui veulent en finir définitivement avec le problème de l’habitat précaire qui est considérée comme une épine dans leur dos. Au bout du compte, pas moins de quatre bidonvilles vont être éradiquées.
Amar Ouramdane