Ighil Ali figure parmi les circonscriptions nouvellement retenues pour bénéficier d’un raccordement partiel au réseau du gaz naturel, au titre du plan quinquennal 2010/2014. Le dossier, en rapport avec l’étude technique de la conduite, a même été mené à terme. Néanmoins, on vient d’apprendre, d’une source locale, que ce dossier est tombé à l’eau. En effet, le tracé initialement, retenu pour le passage de la conduite de transport du gaz, est simplement abandonné nous informe-t-on. « Au départ, le gaz devait transiter par Guendouz, mais on s’est rendu compte que des contraintes diverses peuvent retarder, voire compliquer l’aboutissement du projet », nous explique le maire d’Ighil Ali. Notre interlocuteur cite, entre autres écueils, le nombre important de propriétaires terriens à exproprier et les oppositions qui ne manqueraient pas de se faire jour, la nature accidentée du relief, de même que l’impact négatif du projet sur le plan économique. En guise de solution, les responsables locaux ont opté pour une connexion de la commune à partir du poste de détente de Béni Mansour. « La conduite projetée va traverser les localités de Metchik, Tigrine, Hamda et Ath Ouihane, relevant toutes de la commune de Boudjelil. Là nous sommes d’ores et déjà sûr qu’il n’y aurait pas d’opposition. Nous nous sommes engagés avec l’APC de Boudjelil à plaider, auprès des autorités de wilaya, pour le raccordement des localités situées sur le parcours de la conduite de gaz et à aider au dédommagement du citoyen de Tigrine dont sa propriété est envisagée pour la pose du poste de détente », dira le maire d’Ighil Ali. L’édile communal souligne qu’un bureau d’étude sera incessamment à pied d’œuvre pour entamer l’étude du projet. A noter que trois localités de la commune d’Ighil Ali sont concernées par l’alimentation en gaz, au titre de la première tranche de ce projet. Il s’agit du chef-lieu communal et des villages Ath Saci et Takorabt, ce qui représente pas mois de 30% de la population de la commune.
N. Maouche
