A l’initiative de l’association « Ajouad Algérie mémoire », une journée contre l’oubli et à la mémoire des victimes du terrorisme durant la décennie noire (1990-2000) à été organisée, vendredi, à travers tout le territoire de la daïra d’Aokas. Cet événement, auquel ont assisté des victimes d’attentats terroristes et des militants de la cause démocratique, a été marqué par un recueillement sur les tombes des martyrs des hordes islamistes. Des visites ont été rendues à leurs familles en signe de solidarité. Par ailleurs, l’on a appris des organisateurs, qu’outre quelques régions, du pays qui ont adhéré à cette initiative, les Algériens de Marseille et de Paris, en France, et de Montréal, au Canada ont également organisé à cette occasion, des rencontres et des conférences sur le terrorisme qui a endeuillé l’Algérie pendant plus d’une décennie. « Ajouad Algérie mémoire », qui est une association créée à l’initiative des enfants victimes du terrorisme en Algérie, entend perpétuer la mémoire et rendre hommage à ceux qui ont vécu le drame dans leur chair et souffert des affres du terrorisme, mais qui sont restés sans voix pendant des années. ’association s’élève aussi contre l’indifférence et l’oubli de ce pan de l’histoire récente de notre pays. Cette association souhaite faire de cette journée du 22 mars, une « journée nationale de la mémoire », en référence aux deux marches du 22 mars 1993 et 1994 contre l’intégrisme en Algérie et pour la démocratie, et celle du 22 mars 2006 que plusieurs associations des familles de victimes avaient tenu à Alger.
Salim Nasri