Les habitants de la cité « Ahmed Ben Gharabi », dans la commune d’Aïn Bessam, sise à une vingtaine de kilomètres vers l’ouest de Bouira, réclament l’installation de plus de ralentisseurs au niveau de leur quartier pour préserver la vie de leurs petits enfants. Ainsi, les habitants de ce quartier se disent « hantés par la menace que présentent les chauffards ». En effet, plusieurs accidents mortels se sont produits au niveau de ce tronçon. Le dernier en date est, sans aucun doute, celui enregistré le mois dernier, et qui a failli coûter la vie à un garçon de neuf ans. « Il y a près de deux ans, une petite fille âgée de cinq ans a perdu la vie, après avoir été violemment percutée par un véhicule. La pauvre est morte sur le coup », nous dira l’un des résidents de la dite cité. Selon ce dernier, ce genre d’accident est devenu monnaie courante au niveau de ce quartier. « Rien que le mois dernier, un autre garçon de neuf ans a failli perdre la vie après qu’un chauffard l’a percuté juste devant la porte de sa maison. Nos enfants sont terrorisés par ce malheureux fléau qui ne cesse de prendre de l’ampleur. Nous réclamons l’intervention urgente des responsables locaux pour mettre fin à ce calvaire qui plane sur des vies humaines », ajoute notre interlocuteur. Selon d’autres témoignages recueillis sur place, les autorités locales avaient, juste après cet accident, procédé à l’installation d’un nombre précis de ralentisseurs, ainsi qu’un panneau d’indication qui sert à réduire la vitesse et à porter à la connaissance des étrangers qui ne connaissent pas cette voie qu’ils sont au milieu d’une zone urbaine. Une démarche jugée « insuffisante et inefficace » par les riverains. Ils réclament la multiplication du nombre de ralentisseurs et l’installation d’un poste police pour un contrôle plus rigoureux des automobilistes. « L’APC n’avait installé que cinq à six dos-d’âne, à l’entrée du quartier. C’est insuffisant, surtout que c’est à l’intérieur des ruelles du quartier que ces chauffards représentent la véritable menace. En plus, le panneau d’indication a été enlevé par des malfaiteurs, et les chauffards risquent d’endeuiller à nouveau la cité », regrette un autre résident, qui affirme avoir saisi verbalement et par écrit les autorités locales, maintes reprises, mais en vain.
Oussama. K.