Kaci Tizi-Ouzou sera honoré samedi prochain, à Tizi-Ouzou, à l’initiative du théâtre régional Kateb Yacine.
Un programme qui s’annonce exaltant a été concocté pour la circonstance. Une riche exposition sur sa vie et son œuvre est prévue durant la journée de samedi prochain. Une belle aubaine pour les fans de cet artiste désirant le découvrir de très prêt. Pour marquer la journée, plusieurs témoins et compagnons de l’acteur y prendront part. L’actrice, Farida Saboundji, l’humoriste Seghouli Hamza, dit Mma Messaouda, ainsi que Taleb Rabah, sont, en effet, attendus pour faire la lumière sur le parcours de cet humoriste, qui a régalé des générations entières à travers les nombreux sketchs dans lesquels il a joué. Kaci Tizi-Ouzou, de son vrai nom Hamid Lourari, est né pour ceux qui ne le savent pas, en 1930, à Beni Ouarthilène, dans la wilaya de Sétif. Il s’est rapproché du domaine artistique dès son jeune âge. À 14 ans, soit en 1946, il rejoignait une troupe théâtrale avec laquelle il fera son baptême de feu dans le théâtre. En 1956, il changeait d’air en voyageant en France, où il s’installa. Pour subvenir à ses besoins, il exerça dans plusieurs métiers, mais sans toutefois lâcher sa passion. Il fut nommé d’ailleurs, directeur artistique d’une prison en France. Chose qui lui a ouvert la voie pour un nouveau souffle dans le domaine. Cela dit, ce n’est qu’en 1962, à son retour en Algérie, qu’il connaîtra sa véritable percée dans ce domaine. Il intégrait la radio nationale avant de donner une autre dimension à sa carrière. Il animait, ainsi, des émissions à la chaine deux et à la chaine une. Plus tard, il s’est associé avec Krikeche pour un duo de choc. En 1969, Kaci Tizi-Ouzou commençait à travailler avec les grands noms du cinéma Algérien. À son actif, plusieurs réalisations comiques, on citera, entre autres, « Soyons humains », « J’aime tout le monde à part… », « Le mariage raté », « Les vacances », « Le cafetier ». C’est dire en somme que cet artiste représente une grosse pointure du théâtre et du cinéma algériens. L’hommage qui lui est réservé ne peut être qualifié que de belle initiative à mettre à l’actif du théâtre régional de Tizi-Ouzou.
M.O. B.