La RN 2 reliant la ville d’Aomar à Tizi Ouzou, en passant par Draâ El Mizan, est devenue un coupe gorge pour les automobilistes qui l’empruntent. A commencer par le tronçon se trouvant entre le col de Tizi, Larbaâ et la ville de Draâ El Mizan. En effet, en raison du semi-tapis, trop glissant, de nombreux accidents ont été enregistrés sur cet axe. D’ailleurs, le mouvement associatif a maintes fois interpellé les autorités pour procéder à l’emplacement de murettes notamment sur les bords de la route pouvant propulser d’éventuels véhicules sur les habitations situées en contre-bas. Effectivement, à défaut de signalisation routière alertant les usagers de cette route nationale, laquelle est une chaussée glissante durant tout l’hiver, des catastrophes imprévisibles peuvent y arriver, allant jusqu’à tuer des familles entières. Quant au deuxième tronçon, qui constitue un réel danger, il est situé entre la localité de Maâmar et le lieudit Tamda Ali. Dernièrement, deux accidents ont eu lieu à ce niveau.Heureusement qu’aucune victime n’est à déplorer. Si l’installation des parapets au double virage il y a de cela trois ans, a évité de nombreux accidents, il n’en est pas aujourd’hui de même : depuis que l’un d’eux a été endommagé par un engin, des catastrophes sont à craindre. Tous les usagers de la RN25 s’accordent à dire que la réfection de ce mur de protection urge.Il y a lieu aussi de souligner que cette route à grande circulation qui connaît les passages de véhicules lourds, présente des délabrements avancés tels ceux existant au niveau de la cité dite du Barrage. La réfection et l’emplacement des plaques signalisatrices au niveau de la déviation menant à Azrou N’tamarth sont bien accueillis par les automobilistes. “Nous attendons que les autorités programment la réfection de toute cette route, comme ce fut le cas pour la RN 30 allant de Draâ El Mizan à Ath Yenni”, nous a déclaré un chauffeur de taxi qui emprunte quotidiennement cette route.
Amar Ouramdane
