Draâ Sachem, dont la vocation agricole est avérée en raison de ses plaines, est très connue pour son blé dur, sa pomme de terre et ses pastèques. Le versant montagneux de la localité a aussi besoin d’être valoriser et l’agriculture dite de montagne, doit être encouragée. Dans cette perspective, les oléiculteurs de la région ont bénéficié d’un quota de plants de jeunes oliviers, dans le cadre du programme lancé par la direction de l’agriculture de wilaya ; pour régénérer les oliveraies. De son côté l’Entreprise régionale de la gestion rurale (ERGR) a programmé des opérations pour cette localité. Déjà plus de 500 oliviers ont été plantés dans des terres restées en jachère, alors que trois pistes agricoles servant d’accès aux champs ont été ouvertes. « Ce sont des pistes qui nous permettront de veiller sur ces jeunes plants. Il faut dire qu’elles sont bien réalisée, car possédant les ouvrages qui les protégeront. Nous espérons qu’à l’avenir, elles seront revêtues par les services concernés », nous a confié un oléiculteur de Draâ Sachem. Non loin de là et plus précisément sur les abords de la route qui mène vers le versant d’Iouchathène, une opération de défrichement a été menée par cette même entreprise. C’est dire qu’avec toutes ces actions, il est à souhaiter que ce patrimoine ancestral soit protégé surtout des feux de forêt. Les agriculteurs de Draâ Sachem attendent aussi l’achèvement du projet de la station d’épuration, en cours de réalisation, qui les fera bénéficier de l’irrigation par les eaux traitées, d’autant plus que le barrage de Draâ El-Mizan ne leur donne pas cette opportunité en raison de son éloignement et du manque de bouches d’irrigation. A l’exception de cette petite retenue située tout près des « Abris », il n’y a pas d’autres points d’eau. En définitive, les différents programmes retenus ici et là dans le cadre du développement rural ne feront que renforcer l’agriculture de montagne, d’une part, et fixer les populations rurales tentées par l’exode vers les villes, d’autre part.
A. O.