Le SNTE appelle à une grève le 16 avril

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Rien ne va plus dans le secteur de l’Éducation. La coordination nationale des enseignants et professeurs de l’enseignement fondamental, affiliée au Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE), n’a trouvé que la grève comme ultime recours pour dénoncer «la politique de fuite en avant du ministère de l’Education nationale ». En effet, les enseignants et professeurs de l’enseignement fondamental ont décidé d’observer une journée de protestation, le 16 avril prochain, qui coïncide avec «Youm El-Ilm », la journée du savoir.  A l’appel de sa base, la coordination nationale des enseignants et professeurs de l’enseignement fondamental annonce également sa participation au rassemblement de protestation prévu le jour même, devant l’annexe du ministère de l’Education au quartier de Ruisseau, à Alger. « La manipulation du facteur temps a conduit les enseignants et professeurs de l’enseignement fondamental à recourir à ces mouvements de protestation afin de faire valoir leurs revendications », lit-on dans le communiqué du SNTE. Les enseignants et professeurs de l’enseignement fondamental dénoncent vigoureusement le « comportement négatif du ministère de tutelle vis-à-vis de leurs revendications pour la restitution de leurs droits», ajoute le même communiqué. Les enseignants et professeurs de l’enseignement fondamental appellent le ministère de tutelle à « procéder à l’avancement automatique pour les grades de professeur principal et professeur encadreur, afin d’encourager les lauréats à rejoindre la filière de l’enseignement et à trouver une dynamique pour participer aux concours organisés pour la promotion des cadres de l’administration et de l’inspection, en attendant l’amendement du statut pour une égalité des chances pour tous ». Ces protestataires réclament, par ailleurs, « l’intégration pour tous ceux qui ont acquis une expérience professionnelle dans les nouvelles classifications du décret 240/12, comme le professeur principal et le professeur encadreur, comme c’est le cas des enseignants du secondaire et l’intégration des professeurs « intégrés » comme professeurs encadreurs en réduisant la durée de calcul de l’ancienneté comme leurs collègues professeurs ingénieurs exerçant dans les lycées, pour une uniformisation de la classification des titulaires d’un diplôme similaire ». Ils demandent également à revoir le volume horaire, surtout pour les collègues du cycle primaire, la spécialisation et la dispense des activités parascolaire en créant des postes et des grades d’adjoint de l’éducation dans le cycle primaire.

L. O. Challal

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