Conseils pour éviter Parkinson !

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Boire du café manger des vitamines, prendre de l’Ibuprofène ou faire de l’exercice…  Certaines habitudes protègeraient de la maladie de Parkinson, pathologie neuro-dégénérative en Conseils.

Faire le plein de vitamine E

Même si toutes les études ne sont pas probantes, manger des quantités importantes d’aliments riches en vitamine E pourrait prévenir la maladie. C’est une étude menée sur plus de 124 000 hommes et femmes durant 14 ans. Les chercheurs estiment que l’effet antioxydant de la vitamine E joue un rôle protecteur important, la maladie étant liée aux mécanismes d’oxydation.

Attention aux suppléments hormonaux

La prise d’hormones lors de la ménopause (oestrogènes) associée à une consommation de café augmente le risque de développer la maladie. 

Les femmes prenant des hormones et buvant 6 tasses ou plus de café par jour, ont quatre fois plus de chance d’être malades que celles qui ne boivent jamais cette boisson. 

Boire du café ?

Le café aurait des vertus anti Parkinson. Une étude a montré que les personnes qui buvaient le plus de café et produits contenant de la caféine avaient moins de probabilité d’être malades. Les non consommateurs de caféine avaient environ 5 fois plus de chances d’être malades que ceux qui buvaient au moins 82,8 cl de café par jour. 

Garder le moral !

Une étude néerlandaise a montré que les personnes qui ont été en dépression auraient plus de chance d’avoir la maladie de Parkinson plusieurs années après. Les chercheurs ont suivi 1 358 personnes, diagnostiquées dépressives entre 1975 et 1990. Ils ont comparé leur évolution jusqu’en 2000 à celle de personnes de profils similaires n’ayant jamais connu de dépression. Résultat : les anciens dépressifs ont 3 fois plus de risque d’être malades Parkinson.

Miser sur la vitamine B6

La vitamine B6 pourrait protéger les fumeurs de la maladie de Parkinson. Plus les personnes consomment d’aliments riches en cette substance, moins elles ont de risques d’être malades. Hélas, l’effet protecteur de la vitamine B6 n’a pu être démontré chez les non-fumeurs.

Tabac : des vertus protectrices

Le tabac protège de la maladie. Le tabagisme est un facteur protecteur dont on est sûr aujourd’hui. De nombreuses enquêtes le confirment. Une étude américaine recoupant les données de plusieurs enquêtes a montré que les personnes qui ont fumé depuis leur jeunesse et qui n’ont pas arrêté ont deux fois moins de chance d’être malades que celles qui n’ont jamais touché à la cigarette.       D’autres études menées en laboratoires ont prouvé que la nicotine stimulerait la libération de dopamine dans le cerveau, substance dont manquent les malades de Parkinson.

Faire de l’exercice

Mener une activité physique régulière peut protéger des troubles moteurs liés à la maladie tels que les tremblements.

Des intoxications à l’origine de Parkinson

Certaines intoxications graves telles que l’intoxication au monoxyde de carbone ou au manganèse peuvent provoquer soudainement les symptômes de la maladie de Parkinson. C’est aussi le cas d’une drogue élaborée par un étudiant en chimie dans les années 1980, la MPTP.

Se faire dépister en cas de lenteur ou tremblements

à ce jour, c’est l’apparition de troubles moteurs tels que la lenteur des mouvements ou les tremblements qui permettent de dépister la maladie. Ces troubles peuvent apparaître entre 20 et 90 ans (avec un pic entre 55 et 62 ans).  Ils arrivent souvent après d’autres symptômes moins caractéristiques de la maladie tels que l’apathie (perte de motivation, d’élan vital), les troubles de l’odorat ou un sommeil très agité.

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