Des kilomètres pour une consultation

Partager

Les citoyens d’Ait El Hadj Ali, village de 2000 âmes et relevant de la commune de Tizi N’Tléta, souffrent de l’absence de plusieurs commodités qui leur permettrait une vie décente. Les habitants, que nous avons accostés, soulèvent une myriade d’insuffisances et de difficultés auxquelles ils sont confrontés quotidiennement. Mais ce qui revient le plus souvent sur les lèvres des villageois est l’absence, à l’instar des autres villages de la municipalité d’une salle de soins. « Les années passent, et rien ne change dans notre village. Mis à part le foyer de jeunes réalisé il y a plus d’un an et qui n’a jamais fonctionné à ce jour, aucun autre projet n’est venu améliorer notre quotidien», indiquera un villageois septuagénaire. Il dira également que « les villageois parcourent des kilomètres à pied, jusqu’au chef lieu communal, voire même jusqu’à Ouadhias, pour de simples injections ou une simple consultation médicale.  Les mieux lotis, louent des taxis dont les prix sont exorbitants. Notre village doit bénéficier d’un centre de soins de proximité». Un membre du comité du village nous dira que le problème de l’inexistence d’une unité de soins n’a jamais été soulevé par les responsables locaux, il dira également : « Il est temps d’inscrire un projet dans ce sens et de doter le village Ait El Hadj Ali d’une structure sanitaire de proximité». Notre interlocuteur ajoutera par ailleurs que les manques sont nombreux.

« Plusieurs commodités font défaut dans notre village qui compte 2 000 habitants », dira-t-il. Les responsables concernés sont appelés à inscrire le projet d’une unité de soins, afin de soustraire les habitants du calvaire des déplacements vers d’autres localités pour de simples soins de base.

A. G.

Partager