Parallèlement au ratissage, sans interruption, de certains maquis environnants, les forces locales de sécurité multiplient leur traque des relais de l’ex- GSPC au niveau des centres urbains de l’est de Boumerdès. La veille du week-end dernier, à Dellys, une brigade de la police judiciaire avait procédé à l’arrestation d’un vieux villageois fortement soupçonné d’accointances avec un groupuscule d’islamistes armés sévissant particulièrement au niveau du massif d’Assouaf, surplombant le gros quartier de Sidi-El-Medjni. Âgé de 72 ans environ, le mis en cause, croyant qu’il n’éveillera point les soupçons des riverains, vue son âge, aurait servi d’agent de liaison pour des éléments d’un réseau de soutien au terrorisme. Ce septuagénaire avait fourni aux terroristes, pendant de longs mois, à intervalles régulières, des informations sur les mouvements des services de sécurité en vue de planifier d’éventuelles exactions. Le suspect en question était maintenu, avant-hier, en garde à vue au niveau d’une instance sécuritaire de la circonscription, a-t-on indiqué. Selon toute apparence, la police judiciaire locale a démasqué ce membre d’une filière de l’ex-GSPC, grâce aux indications fournies par un terroriste capturé il y a une semaine, près du lieudit Souanine, sur la route de Dellys. L’on s’attend donc au démantèlement d’un autre réseau de terroristes et à des nouveaux exploits des forces combinées de sécurité tant à l’extrême Est de Boumerdès que dans les maquis voisins de Mizrana et de Makouda. L’ANP et les brigades annexes de sécurité traquent, ici et là selon des informations recoupées, des résidus de l’ancienne phalange sanguinaire d’El Ansar.
Salim Haddou.