Le ministre de la Communication, Mohamed Said, a annoncé jeudi à Alger que le projet de loi sur l’audiovisuel sera bientôt soumis au Conseil des ministres pour examen et enrichissement avant d’être présenté devant le parlement.
Dans une déclaration à la presse en marge d’une séance plénière du conseil de la nation consacrée aux réponses aux questions des sénateurs, le ministre a expliqué que le projet de loi sur l’audiovisuel devrait contribuer au renforcement du secteur de l’audiovisuel en l’adaptant aux exigences induites des progrès scientifiques et technologiques en cours. Concernant la lutte contre le «brouillage» que connaissent plusieurs stations de radiodiffusion à travers le territoire national, le ministre a fait savoir que cinq véhicules dotés d’équipements de pointe ont été acquis récemment à l’effet de mettre un terme à ce phénomène précisant que des stations de pays voisins, notamment l’Espagne, étaient à l’origine d’une telle situation. Mohamed Said a insisté dans le même temps sur l’impératif d’une couverture médiatique des régions du sud par la généralisation des stations de transmission audiovisuelle et l’amélioration des moyens de radio et télédiffusion dans ces régions.
Il a reçu hier une délégation de directeurs de radios communautaires de France
Par ailleurs, Mohammed Saïd, a reçu, hier matin, une délégation de directeurs de radios communautaires basées en France, à savoir, Radio Pastel, Beurfm, Radio France Maghreb, Radio Soleil, Radio Salam et Radio Trait d’Union, a indiqué le ministère dans un communiqué. Le ministre procédera, dans l’après-midi, à la signature de plusieurs conventions de partenariat et de coopération entre la radio algérienne et ces six radios communautaires basées en France. Les conventions porteront notamment sur les échanges de programmes et d’assistance technique et la logistique, a précisé le communiqué. Mohammed Saïd s’est félicité lors de cette rencontre à laquelle a pris part le directeur général de la Radio nationale, Chabane Lounakel, de cette coopération, tout en insistant sur «la nécessité de sa continuité dans le temps», a ajouté la même source.

