l Poursuivant sa campagne de proximité en prévision du scrutin partiel du 24 novembre prochain, le FFS a animé dans l’après-midi de jeudi dernier un meeting populaire à Ouzellaguen.Kemiche Mekhlouf, un ex-élu à l’APC d’Ouzellaguen, le premier à prendre la parole, a axé son intervention sur les circonstances qui ont présidé à la création du FFS, “le coup de force du clan d’Oujda” et rappelé les principes cardinaux qui ont fondé la ligne directrice de leur parti.S’agissant des élections locales, l’orateur a vilipendé “les Indépendants derrière lesquels se cache un reliquat des arouch”.C’est un Karim Tabou tout feu tout flamme qui a pris le relais pour insister sur les “positions courageuses” que le FFS a eu à assumer. “Le FFS, poursuit-il, est le seul parti à avoir demandé la dissolution de toutes les APC et l’organisation d’élections nationales”.Offensif à souhait, Tabou dira que “s’il y avait du pétrole en Kabylie, le pouvoir aurait mobilisé des sociétés américaines. A défaut, il a mobilisé des listes”. Et de distiller sa gouaille à l’endroit d’Ouyahia “ministre de la Justice pendant qu’on tirait sur les jeunes de Kabylie”. “Les criminels reviennent toujours sur le lieu du crime”, tempête Tabou, par allusion à la visite du chef du RND à Beni-Douala.Pour le responsable du FFS, la meilleure preuve de la responsabilité du pouvoir dans les assassinats en Kabylie est “qu’on n’a pas donné l’ordre de ne pas tirer sur la population”.A propos du rapprochement avec le FFS souhaité par le leader du RCD, Tabou rétorquera : “Je demande à Saïd Sadi de déposer sa demande de réintégration auprès de la commission de discipline et des conflits du FFS”.Avant de clore son intervention, l’orateur exhortera la population à “voter FFS, le parti le plus crédible et donner une leçon de démocratie aux charlatans politiques”.Notons enfin, que les têtes de listes APW de Béjaïa et APC d’Ouzellaguen ainsi que d’autres responsables du FFS, présents sur la tribune, n’ont pas pu prendre la parole pour cause d’”agenda chargé”.
Nacer Maouche