Le ministre de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et de la Ville, Amara Benyounès, représentera l’Algérie aux réunions ordinaires et extraordinaires des conférences des Etat Parties aux conventions de Bale, de Rotterdam et de Stokholm qui se tiennent à Genève (Suisse) depuis le 28 avril dernier.
La présence du ministre algérien à ces réunions ne concerne que le segment de haut niveau dont le thème portera sur l’application synergique des trois conventions, sus citées, aux niveaux régional, national et mondial et qui se tiendront quant à elles les 09 et 10 mai courant à Genève, autrement dit en clôture de cette manifestation de haut niveau. Lancé en 2007, le Groupe de travail conjoint spécial sur la coopération et la coordination entre les conventions de Bâle, de Rotterdam et de Stockholm (GTCS) a été créé afin de stimuler les synergies entre les trois conventions sur les produits chimiques et dangereux. Ses travaux ont conduit à la tenue d’une première réunion extraordinaire simultanée des Conférences des Etats Parties aux conventions de Bâle, Rotterdam et Stockholm (Ex-CP).
Qu’est ce que la convention de Bâle du 22 mars 1989 ?
La Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontières des déchets dangereux et de leur élimination a été adopté à Bâle, Suisse, le 22 mars 1989, et est entrée en vigueur en mai 1992. Ratifiée à ce jour par 158 pays dont 36 des 53 pays d’Afrique, cette convention est le traité le plus important actuellement en vigueur sur les déchets dangereux. Le but de cette Convention est de contrôler le mouvement des déchets dangereux, d’assurer leur gestion et élimination écologiquement rationnelle et de prévenir le trafic illicite des déchets. La Convention de Bâle a pour objet de notamment prévenir les dommages que pourraient causer les déchets dangereux et autres à la santé humaine et à l’environnement; Amener les Etats membres à s’engager à réduire, au minimum, la production de déchets, à les traiter, et à les éliminer le plus près possible de leurs lieux de production; Contrôler le mouvement des déchets dangereux, et assurer leur gestion et élimination écologiquement rationnelle et prévenir le trafic illicite des déchets; Amener les Etats Parties à limiter les exportations et les importations de déchets dangereux et autres; Etablir un régime de contrôle international visant 45 catégories générales et deux grands flux de déchets qui, ensemble, constituent des centaines de substances différentes; Aider les Etats Parties à renforcer leurs capacités en matière de gestion, écologiquement rationnelle, des déchets dangereux et autres; Réglementer, sur le plan international, les mouvements transfrontières des déchets dangereux; Elaborer les directives pour une gestion écologiquement rationnelle des déchets et enfin Réduire, au minimum, les mouvements internationaux des déchets dangereux.
Ferhat Zafane