Séminaire sur l'enseignement préparatoire

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L’école primaire Frihi Mohamed de Draâ Ben Khedda a abrité un séminaire de trois jours, du 7 au 9 mai, organisé en faveur des enseignants chargés des classes préparatoires pour l’année scolaire 2013-2014. 

Plus de 100 instituteurs et institutrices, des circonscriptions pédagogiques de Tizi-Ouzou, de Draâ Ben Khedda, de Makouda, de Ouaguenoun, d’Ouadhias et Draâ El-Mizan (Ait Yahia Moussa) était concernés par ce stage qui a été encadré par 7 inspecteurs et un professeur spécialisé venu d’Alger, en l’occurrence M. Mohamed Tahar Ouali, auteur de plusieurs publications dont « la situation d’intégration: l’évaluation dans l’approche par compétences ». « C’est un séminaire qui rentre dans le cadre du plan de formation dispensé aux enseignants tous cycles confondus. Nous souhaitons que ces trois jours se passent dans de très bonnes conditions, d’autant plus que nous avons une pléiade de formateurs à la hauteur de cette tâche. La tutelle ne lésine pas sur les moyens, car la formation essentielle et permet à chacun de nous de se perfectionner davantage », dira M. Idris Laimouche, chargé de la formation et de l’inspection à la direction de l’éducation de Tizi-Ouzou. Pour sa part, M. Salah Aberkane, inspecteur de la circonscription de Draâ Ben Khedda, voit que « cette initiative est louable à plus d’un titre, car elle permet à tous de s’armer de nouvelles méthodes en matière d’enseignement préparatoire, mission très délicate au vu de l’âge des enfants (5ans) ». Pour ces trois journées, un programme riche a été retenu. Plusieurs volets y ont été abordés. On retiendra des modèles de situation d’apprentissage dans cet enseignement, l’organisation spatiale dans une classe préparatoire, l’organisation du temps imparti dans ce genre de classes, l’évaluation dans la méthode de l’approche par compétences, le profil de sortie d’un enfant de l’enseignement préparatoire, l’éducation sportive et ludique, et les caractéristiques de la croissance dans l’enseignement préparatoire. Les séminaristes ont eu droit non seulement à des exposés sur les différents thèmes, mais aussi à des situations simulées et filmées dans des classes préparatoires. D’ailleurs, les participants ont été surpris quand on leur a dit qu’à cet âge, il ne fallait pas évaluer l’enfant de façon chiffrée, mais suivre surtout son évolution dans ce milieu. En d’autres termes, il faudra positiver tout ce qu’il entreprend. De son côté M. Mohamed Tahar Ouali a fait des comparaisons concrètes entre les différentes méthodes utilisées dans les pays développés, tels la Finlande et la Norvège. Pour lui, l’enfant saisit beaucoup plus quand il est en face d’images qu’il mémorise que des suites de mots non illustrés. C’est ce qu’il a appelé  » la carte mentale ». Pour sa part, M. Rachid Bouadoud, de Tizi-Ouzou, a développé le thème de la manière de s’occuper des enfants, notamment en éducation physique. Les enseignants ont retenu, aussi, le profil de sortie de l’enfant de cette classe avant d’aller en première année d’enseignement obligatoire, après avoir suivi une communication donnée par M. Saïd Bouabdellah. Selon un autre intervenant, un enfant sorti de la préparatoire aura emmagasiné un réservoir lexical d’environ 200 mots qui lui permettront d’aller en première année primaire. C’est dire que cet enseignement est primordial dans l’avenir de tout apprenant. En tout cas, tous les inspecteurs-formateurs, chacun de son côté a apporté un plus à ces enseignants qui ont tant besoin de connaissances inhérentes à l’enfant de moins de six ans. Au terme de ces trois jours, les différentes tâches ont été évaluées et les participants ont eu une approche approfondie qui leur permettra d’aborder sereinement l’année scolaire prochaine dans ces classes très délicates.

 Amar Ouramdane

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