Les agriculteurs de la région d’Aïn Zaouïa sont Finalement soulagés. La direction de l’environnement de la wilaya de Tizi-Ouzou a adressé un courrier aux responsables de la commune où il est stipulé que l’huile qui s’était déversée d’un transformateur électrique dans le barrage, en février dernier, n’a pas altéré l’eau. Pour rappel, une grande inquiétude avait plané durant tous ces trois mois au sein des agriculteurs et autres éleveurs, au point de ne pas utiliser l’eau de ce barrage. Même si le problème avait été pris en charge, au lendemain de l’incident, par les différentes directions de la wilaya, nombreux parmi les fellahs qui s’étaient montrés sceptiques à ce sujet. « Nous avons reçu le communiqué de la direction de l’environnement. Et à notre tour, nous l’avons envoyé à tous les concernés, c’est-à-dire à ceux qui utilisent l’eau du barrage. Ils n’ont plus à s’inquiéter et à se poser des questions sur la qualité de cette eau, car les résultats des analyses sont catégoriques à ce sujet », nous répondra le maire de Ain Zaouïa. Et de poursuivre: » Nous comptons organiser une rencontre avec les fellahs au niveau du bureau communal de vulgarisation agricole, en présence des responsables de la subdivision agricole de Draâ El-Mizan, en vue de mieux sensibiliser ces fellahs. On procédera, ce sera jour-là au lancement officiel de la campagne d’irrigation, d’autant plus que nous sommes à la veille de l’entame des cultures maraîchères ». Dans cette localité aussi bien la pastèque que le melon, ou encore les haricots verts, font la renommée de la région. Il y a même des exploitants agricoles qui viennent d’ailleurs, en vue de louer des terres et lancer leurs cultures. A quelques jours du début de la saison estivale, toutes les suspicions ont, ainsi, été dissipées et il ne reste qu’aux maraîchers de mettre en branle leurs machines. Le barrage d’Ain Zaouïa n’est pas seulement utilisé pour l’irrigation, il sert aussi d’abreuvoir pour les bêtes. Tout comme les autres barrages de la région et les retenues collinaires, cette infrastructure hydrique attend sa dotation en un système de surveillance afin d’éviter les risques de pollution et aussi de noyades qu’on enregistre chaque été.
A. O.
